Back to the Present

Par L'Orga

Une nuit, le professeur Emmet Brown, appelé « Doc », a rêvé du convecteur temporel. Depuis il l’a créé et il a besoin de 1.21 Gigowatts d’énergie pure pour permettre à sa machine de voyager à travers le temps. Revivez l’excitation d’un voyage dans le temps.

 

Un voyage fort en café

Après toutes ces émotions, il est temps pour nous de se restaurer dans un bon restaurant typiquement hongrois et manger un burger (vous sentez d’ici l’ironie j’espère !).

Une fois notre restauration effectuée sur le pouce, on fonce vers notre prochaine destination : Escape Zone. On arrive à destination un peu en avance et du coup, on décide de prendre un café dans le bar d’en face. Nous sommes accueilli par un agréable : « On ferme dans 15 minutes » auquel nous répondons : « On a un escape game dans 15 minutes, ça tombe bien ! ». Oui je vous fais vivre tous les détails de notre expédition hongroise.

Notre café prit sur le pouce et avec un spéculoos néanmoins, nous partons pour notre escape game et entrons dans un sous-sol qui respire dès l’entrée le « homemade » (traduction : fait maison). L’accueil est une fois encore souriant et fort sympathique. Le pitch est assez simple : il faut donc faire redémarrer la DeLorean DMC-12 (enfin à peu près).

Un voyage dans l’étang

Nous entrons donc dans une pièce assez petite mais surtout très austère, le matériel utilisé est digne de quelques Billy Ikea utilisées non-stop pendant une bonne vingtaine d’années. Les portes n’étaient plus droites, la saleté dessus était visible et des gros panneaux au scotch nous numérotait gentiment ces 4 étagères (au cas où on se tromperait…).

Bref, après quelques minutes de fouille, on entre dans la pièce « secrète ». À ce moment là de l’escape game, il me faudrait pouvoir vous expliquer notre tête en entrant là dedans.

Une salle de 25 m² remplies de carreaux de carrelages blanc sur 3 m de hauteur dont pas un seul n’était pas pété au moins en deux voire plus… Des prises et interrupteurs laissés à nus et d’autres qui ne servent à rien. Il se tenait devant nous des chaises en bois dignes de nos écoles des années 80, un écran cathodique branché sur un ordi, qui, à la louche, devait être antérieur au Pentium (pour les novices, le Pentium est sorti en 1990 à peu près).

Vous aurez compris que c’est dans un décors d’un autre temps et dévasté par les âges dans lequel nous évoluons. Nous n’avions même pas envie de fouiller les différents éléments du décors de peur d’attraper une infection au mieux, sinon crever électrocutés !

Un voyage dans un autre pays

Une fois le premier stade de la surprise passé, le second du dégoût surmonté, il nous fallait bien avancer dans ce pseudo laboratoire. Avouons-le, le seul lien avec le film Retour vers le futur (j’ose espérer que vous aviez compris que toute la référence de l’escape game se situait à ce niveau !) est une photo d’Emmet Brown et un dessin du convecteur temporel ! Car sinon, aucune des énigmes ne se rapportait à la référence du thème.

 

On évolue donc tant bien que mal dans ces énigmes qui petit à petit commencent à nous intéresser tant par leurs difficulté que par leurs ingéniosités. C’est donc face à énormément de challenges sur le plan intellectuel car il nous faut remettre en marche l’ordinateur central de cette salle. Et nous nous prêtons au jeu avec tout l’intérêt possible car il faut le signaler : cet escape game est prenant ! 

Il finira néanmoins sur une note désagréable car la dernière énigme nous a causé quelques troubles mécaniques. Un faux-contact nous fera perdre de nombreuses minutes… et notre patience par la même occasion. Nous finirons sur une vidéo saccadée de la DeLorean qui s’envole à la fin du film et nous, désireux de partir nous laver les mains et nous rincer la tête des souvenirs de cet antre dégueulasse.

C’est bien dommage, un game master très sympathique, un escape game très bon au service d’un choix d’histoire très mauvais et d’un décors perdu dans le temps dont cette fois, il est impossible de s’échapper.

Le résultat

Il obtient donc la 13e place de notre classement hongrois sur 14 escape game.