Le braquage à la lilloise

Par L'Orga

Votre équipe a été contactée par le grand banditisme. Votre mission : voler un tableau dans une galerie d’art, sans vous faire repérer…

Mission de haut vol

Nouvelle session chez Escapers, qui nous propose – cette fois – non pas de devenir riche grâce à un héritage surprise, mais de devenir braqueurs d’une galerie d’art. Je ne sais pas ce qu’a de particulier un braquage à la lilloise, en tout cas, il est relativement classique par rapport à ceux que nous avons pu faire par le passé.

J’aime de plus en plus les salles qui commencent à l’extérieur de la salle. Nous sommes lâchés dans l’enseigne, devant la porte du jeu, à la recherche d’une façon d’y entrer. Ce qui, pour un braquage est profondément immersif.

Vol au-dessus d’un nid de tableau

Après une bonne analyse des lieux, nous trouvons comment entrer dans la galerie d’art. Alors on prend une bonne bouffée d’air, on retient notre souffle et on y va. Le début étant déjà très immersif de part sa conception, le reste l’est également avec une chouette représentation de ce qu’est un musée.

Nous ne sommes pas là pour voler toutes les toiles, mais une est principalement notre cible. Malheureusement, nous ne pouvons compter sur notre flair pour la retrouver mais sur nos méninges – bien qu’amputées d’un sens et de la fraîcheur de deux de nos membres. Les énigmes se suivent assez simplement. Alors que déverrouiller le système de sécurité ne fut qu’une formalité, retrouver la peinture fut plus complexe.

Vol-au-vent

Si l’ambiance globale est bien rendue, les énigmes ne sont pas spécialement passionnantes à résoudre. Nous les enchaînons sans grande conviction jusqu’à notre sortie. Une fois à l’air libre – ou pur, c’est selon – nous finissons notre session par l’éternelle photo de fin puis nous fonçons en direction de notre prochaine destination.

Au final, après un début original, c’est un escape game très classique avec des ficelles assez grossières. Dommage que les énigmes ne soient pas à la hauteur des décors qui sont – eux – assez travaillés.