Soirée d’enfer
Par L'Orga
C’est le lendemain de la veille. Le réveil va être douloureux et la prochaine heure va être décisive. Soit vous réparer les erreurs de la veille, soit vous n’aurez pas l’occasion de finir de désaouler.
Sex – Drugs & Rock ‘n’ Roll
La soirée de ma vie. J’avais mandaté quelques potes aux relations douteuses pour qu’enfin je puisse vivre la soirée de ma vie : et c’est peu dire que ce fut le cas.
Mais le réveil est d’autant plus dur. À la sonnerie de l’interphone : la réception. Notre dealer d’une nuit veut sa thune. Et il n’est pas très patient : il nous laisse une heure grand maximum… quand on voit le bordel de notre chambre d’hôtel… on se dit qu’il nous faudra du temps pour tout retrouver…
Brain Corporation
Mais commençons par commencement… Nous sommes donc à Maze Corporation afin de nous amuser sur « soirée d’enfer ». Notre accueil se fait donc très bien, dans une salle d’attente comme chez le dentiste et avec suffisamment d’espace pour y accueillir plusieurs groupes. De l’eau et du sucre sont présents sur la table, le sourire présent sur la bouche : il n’y a donc aucune fausse note de ce côté là : faut dire… ils nous attendaient de ce côté là…
Le pitch est simple… quoique à nos yeux, un peu grossier (principalement le passage sur DSK que l’on trouve un peu maladroit et pouvant heurter des susceptibilités… bref… on est loin du « toute ressemblance à… etc. »). Nous entrons donc à l’aveugle dans notre lieu de débauche… et l’interphone hurle !
Je dis hurler car pour rappel, nous sommes endormis avec une sacrée gueule de bois… donc toute notion de réveil sonne comme la chevauchée des Valkyries à nos oreilles. Donc l’interphone nous renvoi à notre statut d’humain et la partie commence… une heure pour retrouver la thune de notre dealer…
Derrière notre bandeau : nos yeux ; derrière nos yeux : de l’alcool
Dès l’ouverture, nos yeux nous montrent un champ de ruine ! Je n’ai jamais vu une chambre d’hôtel (ni même un escape game) avec un tel bordel. Il y en a partout et en tout genre… mais une chose est sûre : la soirée a été chaude. L’immersion dans l’univers de la débauche est donc très bien réalisée et cela complexifie d’autant la fouille, ne sachant pas spécialement ce que nous devons chercher. Mais rapidement les premiers éléments commencent à se distinguer, et le rassemblement d’objets enfin peut commencer.
Il y a de tout au sol et du n’importe quoi et nous n’évoluons pas dans la plus grande des finesses. Tenez vous le pour dit : c’est très cru ! Tellement d’ailleurs que les seuls moments un peu léger – une chemise repassée ; une valise sans vomi dedans – font presque tâche dans le décor.
Coté mastering, nous avons survolé assez facilement les énigmes de cet escape game, nous n’en avons donc eu nul besoin. Cependant, tout au long du scénario il y a quelques interventions d’acteurs qui donnent foi à l’histoire narrée au début. Pour les énigmes, elles sont assez intuitives, le travail le plus compliqué réside à « trouver » plus qu’à comprendre ce qui nous manque.
Et c’est au détour de moments de fouille bien vicieux que nous réussirons à dénicher tout les éléments pour sortir de cette chambre, tout en remettant le paquet de cash à notre revendeur.
Au final, c’est sans grande difficulté et un petit bug technique qui nous aura fait esquiver l’énigme la plus dure je pense du jeu que nous sortons de cette salle. Une salle dont la réalisation est un sans faute avec un parti pris beaucoup plus trash-drogue-orgie que soirée fiesta, un scénario plus « menaçant » que distrayant… c’est un choix et il fonctionne.
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