Gen Dynamic Project
Par L'Orga
Une mission de reconnaissance vous est proposée sur fond de recherche génétique, d’île perdue, d’espionnage et d’une multinationale. Vous sentez d’ici, comme moi, le complot mondial ?
Une porte close
Comme il est de plus en plus fréquent désormais, les rendez-vous des escapes se font plutôt dehors. C’est principalement le cas pour les licences n’ayant pas un grand accueil, ou une mise en scène à faire. Nous sommes plutôt dans le premier cas en ce qui concerne Escape Or Not. Nous avons donc attendu dehors jusqu’au moment opportun quand l’homme qui nous a missionné apparaît à la porte.
Comme je le disais, l’accueil est donc plutôt étroit… sans les fondamentaux ! Nous pouvons néanmoins nous mettre à l’aise en enlevant nos épaisses couches de fringues. De façon assez inhabituelle, notre hôte commence donc par nous raconter l’histoire qui nous attends. Enfin on ne va pas se taper les nièmes explications des règles de sécurité dans un escape game… joie !
Au moment du départ, notre groupe désirant quand même aller aux toilettes se retrouve confronté à sa première grande énigme : la porte des toilettes ne veut pas s’ouvrir ! Après avoir démonté – littéralement – la poignée, et satisfait nos besoins naturels, l’aventure peut enfin commencer… sauf que…
Une porte cachée
… Une interrogation des règles de base de l’escape game commence. Et merde, finalement, on y coupera pas ! Une fois cela fait, nous sommes déposés par notre « véhicule » dans une jungle qui semble assez inhospitalière. La réalisation de cette vraie-fausse jungle en plein cœur de Paris est juste somptueuse. Fort heureusement, il lui manque la chaleur et l’humidité étouffantes, et bien dommage qu’il manque une légère ambiance sonore de chants d’oiseaux ou truc du genre.
La fouille dans cette salle – et tout le long de l’escape game – est l’un des éléments primordiaux de la quête. Fort heureusement, nous sommes équipés de notre tête chercheuse qui va nous trouver à peu près tout ce dont nous aurons besoin. Et au final le problème de la fouille n’en sera pas vraiment un. Par contre, si vous vous y aventurez, vous êtes prévenus.
Le dernier point et non des moindres : les énigmes. Elles sont plutôt sympathiques à faire ; beaucoup de leurres mais pas tellement handicapants. Ils permettent même d’occuper l’ensemble des joueurs ce qui est au final, une bonne chose, tout en sachant que le mastering vous ramènera dans la bonne direction assez rapidement – enfin, s’il le souhaite :).
L’ensemble est cohérent, du moment où l’on descend du véhicule jusqu’au moment où l’on sort de la jungle. Les énigmes sont et restent dans le thème avec une option pour l’une d’entre elles complètement ahurissante qui nous a bien fait chauffer les méninges. Mais c’est donc équipé de notre meilleur arme : la patience et notre expérience, que nous viendrons à bout de cet EG dans le temps imparti, mais pas juste victorieux : les premiers à en venir à bout depuis plus d’un mois d’exploitation !
Une trappe ouverte
C’est donc sous un public de T-Rex, Tricératops en folie ou encore de Ptérodactyle surexcités que nous regagnons notre moyen de locomotion et rentrons tranquillement à Paris. Nous aurons l’occasion de discuter un peu plus longuement du coup avec notre hôte pour en apprendre un peu plus sur la genèse de son projet et sa réalisation avant de rentrer réellement chez nous.
Au final, il s’agit d’un escape game au thème très peu exploité et surtout très rarement aussi bien exploité. C’est, à mon sens un escape game qui à de l’avenir et sa raison d’être dans le patrimoine des escape game parisiens. En tout cas pour ma part, je lui souhaite de bien prospérer.