Les Cobayes de Shutter Island
Par L'Orga
Tout comme dans le film, vous devez vous rendre dans un hôpital psychiatrique situé sur Shutter Island. Sans nouvelle de Leonardo – qui vous a précédé il y a quelques semaines pour enquêter sur place – vous décidez d’aller découvrir ce qu’il est advenu de votre collègue. Est-il encore en vie et ressortirez-vous indemnes ?
One more time
Il y a un constat qu’il faut faire c’est que tous les escape game de Victory Escape se suivent mais ne se ressemblent pas. Nous avons eu du très moyen avec La Joconde ou Interstellaire et du bon avec La matrice. Du coup, on ne sait plus trop à quel Saint se vouer dans la licence.
Je profite donc d’avoir des joueurs disponibles pour m’y rendre. On a ici un accueil assez identique aux précédents – et du coup formaté – mais le fait de devoir se servir nous même à boire rajouter un côté cosy à l’enseigne.
Néanmoins, il va nous falloir attendre un bon moment avant de voir la tête de notre game master. Mais une fois mis le grappin dessus, on ne va plus le lâcher.
Once upon a time
Cette fois, nous avons rendez-vous dans un asile où nous nous sommes fait internés volontairement afin de retrouver Leo. Dès que la porte se referme derrière nous, nous commençons l’enquête. Les énigmes suivent une logique relativement simple mais majoritairement sans réel lien avec l’histoire et sans fil conducteur. On ouvre des cadenas, on débloque des éléments un à un.
Nous aurons cependant un peu de mal à circuler à l’intérieur et pour le début de l’escape game, à voir ce qu’il y a autour de nous. De base, être nombreux dans un escape game est assez handicapant, mais ici, les énigmes sont à faire en parallèle et nous les faisons avancer rapidement.
La fin sera qu’une formalité pour nous, de ressortir avec les éléments de l’enquête et surtout le « pass » de sortie.
Les oubliés
Par contre, une fois sortis, nous attendront prêts de 5 bonnes minutes avant qu’un game master ne se rende compte de notre présence. En fait, il avait un comité d’entreprise qui venait dans l’heure suivante et tout le monde bougeait comme des insectes dans une ruche.
Pas de bol pour nous, nous n’étions que cinq joueurs anonymes, et nous avons été laissé pour compte. C’est donc à peine avec un au revoir de derrière le comptoir que nous quittons la licence.
Au final, une salle sans trop de saveur. Elle respecte les codes des escape games mais reste dans une dynamique code-cadenas assez usée par rapport aux autres escape games parisiens. Ce n’est pas une mauvaise expérience mais elle est dispensable.