SawRoom 2 – The Revenge
Par L'Orga
C’est un endroit spécial qui vous changera profondément. Avez-vous déjà pensé à quel point vous tenez à votre vie ? Nous vous donnons 75 minutes pour vous prouver à quel point c’est le cas ou non. Relevez le défi, que beaucoup appellent une salle d’évasion. Ressentez le besoin de vous échapper et de vous enfuir… au plus vite.
Légendes urbaines
La légende raconte qu’un escape game issu de “Saw” démarre à peine le pas de la porte passé et ce de façon assez peu amicale. La légende raconte aussi qu’il est un passage obligé pour tout fan de la série films sciante. Il ne nous en fallait pas plus pour nous convaincre.
Une fois encore, l’endroit semble difficile à trouver malgré un “wanna play a game” écrit en lettres de sang sur la façade d’un l’immeuble peu accueillant. Impossible de deviner où se trouve précisément l’entrée. Alors on tente sans certitude. La surprise est d’autant plus grande quand notre game master costumé s’empare de nous pour nous forcer à descendre.
Légendes inhumaines
Peu de place au discours, les actes parlent ici. Légèrement chahutés jusqu’à notre installation finale, les minutes paraissent bien longues le temps que nous soyons positionnés. La lumière s’allume et une véritable scène d’horreur s’offre à nous : chacun de nous est à deux doigts de se faire mutiler et aucun moyen de trouver comment se débarrasser de ces pièges. Quand soudain […] !
Avec le recul sur plusieurs années, c’est l’une de mes plus grosses peurs en escape game. Un amas de bruits et d’images me traversent l’esprit. Tour à tour inquiet pour moi, puis pour mes compagnons de routes. Les pièges sont redoutables, criants de vérité, nous obligeant à rentrer dans le jeu de Jigsaw de façon de plus en plus affreuse et sacrificielle.
Notre esprit jongle entre le côté redoutable des idées proposées et la crainte que ceci ne soit finalement pas qu’un simple jeu. Après tout, on n’est jamais sûr de rien…
Le pire dans tout ça, c’est que les énigmes nous amusent et sont bien pensées. Les décors imaginatifs et crédibles. Le mastering outrancier et arrogant. Rien est laissé au hasard.
Les gens sous le masque
Le contraste entre l’odieux homme au masque porcin et notre game master est aussi éloigné que le cerveau d’une candidate de télé-réalité et son Bac. Il est tour à tour rassurant, chaleureux et tellement sympathique qu’on ne lui en veux pas de nous avoir fait vivre l’un des moment frissons les pires qu’on ait connu.
Nous avons un peu de temps avant notre prochaine salle, alors on prend plaisir à échanger avec les game master présents à la sortie sur leur salle. Il nous apprennent qu’elle verra bientôt le jour sur Paris. Hâte de pouvoir la conseiller à nos amis – et pourquoi pas les gens qu’on aime pas aussi…
Prochaine aventure : c’est comme Ça !
Au final, la plus fidèle adaptation qu’on puisse trouver au sujet de Jigsaw. C’est irrespectueux, parfois horrible et les pièges sont imaginatifs et redoutables. Un « excellent » moment !