L’ultime braderie
Par L'Orga
En pleine balade dans la braderie de Lille, le temps se fige et les gens autour de vous disparaissent. Le destin de la ville est maintenant entre vos seules mains : la sauver de la destruction.
Toute première fois
Au moment de préparer notre voyage à Lille, nous avions donc réservé deux jeux d’affilée chez Escape Hunt. Dire que nous avons l’habitude de ce genre de situation serait un doux euphémisme. Quelques jours avant notre voyage, je reçois un mail m’annonçant qu’enchaîner est problématique côté timing, mais bon, ils acceptent quand même. Une première !
Ça commençait bien… Cependant, une fois sur place nous découvrons un lieu plutôt agréable à l’instar des locaux de la même licence sur Paris : des canapés cosy, un papier peint vintage mais avec en plus un petit coin fausse cheminée et une penderie de plafond des plus originales.
Nous sommes très bien accueillis et nous entrons rapidement dans le vif du sujet avec quelques recommandations sur la fragilité d’une partie du décor.
Avant même de commencer à vous raconter notre périple, je dois avouer attacher une affection particulière aux licences qui jouent sur l’histoire locale pour en sortir un thème pour leurs jeux.
Toutou’te première fois
C’est en pleine rue que nous atterrissons – ou du moins la reconstitution d’une rue – avec ce qu’il faut de bibelot « peu chers » devant lesquels s’affiche une pancarte crayonnée à la main de son prix. Même si la quantité d’objets est limitée par rapport à une vraie braderie – et d’autant plus celle de Lille – on peut néanmoins noter les efforts faits sur le réalisme de celle-ci : et cela fonctionne plutôt bien.
C’est au niveau des énigmes que cela va commencer à pêcher. Après une fouille minutieuse et une analyse poussée des lieux, rien ne vient… aucune idée, aucun lien, aucune connexion entre les éléments en notre possession et ce qu’il est possible de faire ; c’est probablement notre mode de raisonnement qui est en cause… ou pas.
Notre planche de salut proviendra d’essais complètement hasardeux de codes issus d’idées qu’aujourd’hui encore je qualifie de What The Fuck !!! Et « toutou » presque va être du même acabit. La découverte de la dernière pièce va finir de jeter l’opprobre sur ce jeu tellement elle est en décalage avec le reste du jeu et l’histoire racontée.
C’est dans une cacophonique douleur tympanique résultant d’une musique trop forte et d’un game master tonitruant dans son micro que s’achèvera notre escape game dans une victoire amplement-pas-méritée.
[…] Pourquoi ces mots, si forts […]
Encore tout groggy d’avoir été ensevelis par cette avalanche sonore, notre sortie salvatrice tranchera en nous plongeant dans un calme olympien. Nous prenons la pause tranquillement pour quelques photos finish sans se douter de la suite qui nous attendait.
Au final, un escape game à la réalisation soignée, mais avec tellement d’incohérences scénaristiques et des énigmes trop approximatives pour être – à mon sens – appréciées. Nous ressortons assez déçus, mais espérant que la prochaine session remontera le niveau.
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