Le cinéma de M. Trippolyte
Par L'Orga
« Le Cinéma a sur moi un irrépressible pouvoir d’attraction. J’ai d’ailleurs souvent l’étrange sentiment de faire partie du film… ». Trippolyte de la Trappe
L’avant dernière séance
Troisième et dernière localisation de TripTrap qui nous aura fait crapahuter à travers toute la ville. Cette fois-ci, nous avons un grand rendez-vous qui nous attend. L’enseigne nous propose « seulement » deux escape games. Mais quels jeux !
Le tout premier dont nous allons parler ici concerne le gérant du grand TripTrap Hôtel dont nous foulons le seuil : M. Trippolyte. Il a laissé la gestion à d’autres afin de se concentrer sur sa véritable passion : le cinéma. Nous nous rendons donc dans sa salle de projection privée pour assister à un extrait de son chef d’œuvre.
Le lien entre le film et le début du jeu est complètement inattendu et nous plongeons de façon totalement surprenante dans l’escape game.
2,21 GigoWatts !?
Par où commencer pour raconter cette histoire ? Le mot d’ordre de l’escape game : l’amusement du joueur. Que ce soit dans les énigmes, les décors, le scénario proposé : c’est irréprochable. L’enseigne joue sur la nostalgie des trentenaires (et plus) que nous sommes par une myriade de clins d’œil issus tout droit de notre chambre d’enfant.
La fibre nostalgique est sans cesse titillée par des découvertes, des surprises qu’on passe plus de temps à s’échanger pour apercevoir le regard amusé de nos compagnons de route. On prend le relais des uns des autres pour que chacun puisse vivre ce moment d’enfance qu’on aurait tous aimé avoir.
Les game masters doivent entendre à longueur de journée des rires d’enfants, des « ooooooh » et des « aaaaaah » d’émerveillement et doivent se demander où sont les adultes qu’ils ont enfermés il y a quelques minutes.
Un rêve d’enfant
Alors oui, j’ai rêvé pendant une heure. Mr Trippolyte a bien réussi son coup. Il nous a embarqué dans son aventure menée d’une main de maître tambour battant.
Prochaine aventure : Raconte nous une histoire
Au final, une aventure dans l’esprit torturé du gérant du Grand TripTrap Hôtel. Cette expérience titille notre fibre nostalgique sans jamais trop en faire. Un scénario rondement mené qui mérite amplement un succès au delà des frontières helvétiques.