El Chapo
Par L'Orga
Le nom de Joaquín Guzmán ne vous évoque peut-être rien ? Sous son pseudo El Chapo, sa réputation n’est en revanche plus à faire. Ce chef de la plus grande mafia mexicaine est pourtant pour la troisième fois emprisonné. Devinez qui va être chargé de le faire évader depuis l’intérieur même de la prison ?
Encore en prison !
Les potes se relancent dans l’exploration des cellules humides du Mexique. Cette fois l’idée n’est pas d’en sortir, mais d’en faire sortir quelqu’un. En l’occurrence, l’évasion d’El Chapo devrait mettre l’entière prison en émoi !
Le thème de la prison étant assez couru, il devient facile de comparer les énigmes et la qualité des décors. Entendons nous bien, si on peut parler de qualité dans une prison dénuée de tout mobilier. Ici, nous sommes donc dans une réalisation standard avec assez peu d’éléments à exploiter. Cela à le mérite de rendre simples les associations d’idées.
Nous noterons cependant une incohérence assez terre à terre : une absence de porte dans un lieu clé de l’escape game, qui, avec un peu de recul, est une maladresse de réalisation.
La liberté, ça se mérite.
En gros, l’escape game se déroule en 3 étapes : les deux premières sont assez logiques et intuitives avec des énigmes assez compliquées à résoudre mais ça rajoute du challenge. La troisième partie est un peu chaotique et nous nous y sommes perdus assez longuement.
Le bémol qui s’est produit – qui a concerné 2 membres sur 4 de l’équipe – c’est que, comme vous vous en doutez, nous allons délivrer El Chapo : une alarme (sonore et visuelle) retenti alors… Et c’est le début d’un cauchemar auditif qui ne prendra fin qu’à notre sortie.
Dans la douleur…
Ceci est vraiment un ressenti personnel. Mais cela a complètement massacré la fin de notre expérience de jeu. Peut-être que nous aurions moins peiné sur les dernières énigmes sans ça ? Avec le recul, je ne pense pas. Quoiqu’il en soit, cette dernière partie a été vraiment douloureuse et a gâché toute la bonne entrée en matière du début.
Nous avions cependant demandé un « mastering » à notre demande ; ce qui a été respecté par le game master. Le seul soucis sera sur un accueil sans nos fondamentaux, ni un début de siège pour s’asseoir… Si l’on compare aux autres enseignes, l’accueil est donc un peu moins confortable et ce malgré l’enthousiasme du maître des lieux.
Au final, vous l’aurez compris, nous restons donc complètement sur notre faim et sur la fin. Les derniers moments dans l’escape game sont ceux qui restent en mémoire et c’est ceux qui se sont le moins bien passés. Cela reste malgré tout un escape game familial, complexe sans indice, avec une immersion réussie.