Escape from Wonderland
Par L'Orga
Il était une fois… une jeune femme ayant traversé un étrange trou dans le mur et ayant disparu sans laisser de trace. À l’endroit où elle a été vue pour la dernière fois, les sauveteurs ont découvert un étrange système de tunnels. Il est vite devenu évident que des forces anormales étaient à l’œuvre dans ces espaces. Il y aurait même des rumeurs sur des couloirs qui seraient une porte vers un monde étrange et magique.
Un bien mauvais début de journée
L’aparté va être assez long, mais il a le mérite de mieux mettre en scène/évidence la brillante Marieke. Au moment de prendre notre voiture à Amsterdam, nous nous sommes faits avoir par le distinguo entre carte de crédit et carte de débit. En effet dans notre équipe, nous n’avions que des cartes de débit, mais à l’étranger il faut avoir une carte de crédit pour louer une voiture… De ce fait, nous avons couru à travers tout Amsterdam pour un plan de rechange.
À travers cet évènement, nous avons pris un retard considérable (45 minutes quand même) et donc avons appelé la gérante de Escape From Wonderland pour la prévenir et voir si elle préférait annuler notre session. Elle nous a tout simplement dit de venir, quelque soit l’heure d’arrivée.
Nous étions quatre boules de nerfs à franchir la porte de l’enseigne. Sentiments mêlés de honte et de colère et totalement hermétique à toute considération. Toute sauf une… Marieke à été géniale du début à la fin. Prenant bien le temps de parler avec nous, de partager des anecdotes, quitte à prendre elle-même du retard sur son planning. Elle a réussi à nous faire descendre en pression, devenant ainsi prêts à jouer et surtout profiter de sa salle.
Une bien meilleure façon de continuer
Comme vous vous en doutez, l’expérience concerne le monde d’Alice dans une version très personnelle. Nous entrons donc dans un monde loufoque, sans dessus-dessous et sans heure fixe apparemment. Saluons tout d’abord la réalisation de la salle qui est impeccable. Rien n’est laissé au hasard dans les différentes salles : l’immersion est donc complète.
En ce qui concerne les énigmes, je suis un peu plus dubitatif. On parle ici surtout de tests de logique divers et variés. À titre personnel cela ne me dérange aucunement mais je peux comprendre que d’aucuns en soient chagrins. Néanmoins l’harmonie est facilement maintenue entre les énigmes et les décors grâce à la folie implicite des lieux… après tout, nous sommes tous fous ici-bas ! Non ?!
Nous ajouterons en plus de la folie des lieux, la folie de la créatrice qui donne quelques effets waouh à la salle. Les lieux évoluent – le jeu évolue en parallèle – nous laissant bouche bée sur les étapes finales. Nous sortons sur des énigmes de fins tellement stupides qu’il fallait y penser et c’est le sourire aux lèvres que nous franchissons la porte de sortie.
Une superbe façon de conclure
Nous retrouvons Marieke et sa gentillesse naturelle, et je profite du plaisir qu’il m’est donné d’écrire cet article pour les remercier toutes les deux. Sans ça, nous n’aurions pas fait cette salle, pas vécu ce moment, pas fait cette rencontre humaine qui nous a apporté plus qu’une simple expérience de jeu.
Presque à regrets, il est temps pour nous de tenter de rattraper notre conséquent retard et de courir vers notre prochaine destination.
Prochaine aventure : au revoir Mr El Professor
Au final, une salle qui vaut largement le temps de faire un détour tant par son originalité que par sa fabuleuse gérante. Une des meilleures évasions du pays d’Alice qu’il m’a été donné de faire.