Mystères chez le collectionneur
Par L'Orga
Enquêtez chez le collectionneur, et découvrez l’auteur de sa mort. Car c’est bien connu, quand tu es en fauteuil, tu ne peux pas te pendre !
Un appel à l’aide
Y a pas à dire, les potes, on est serviable. Une enseigne a besoin de notre avis, de notre jugement ? On court toujours et encore à la rescousse. C’est suite à une demande de Spirit Escape que nous sommes venus tester leur première salle : Mystères chez le collectionneur.
On sent assez rapidement qu’on est dans un staff qui débute. La présentation est assez maladroite et non maîtrisée (enfin ces points là vont venir avec le temps). Pour le reste, la fontaine à eau est là et quelques friandises, du coup on est bon sur les fondamentaux.
On plonge directement dans une enquête policière, un peu dans le style de la Lock Academy : un meurtre, un coupable à trouver, une scène de crime… allons fouiller. Néanmoins, on ne comprend pas trop pourquoi on considère qu’un handicapé moteur n’aurait pas la possibilité de se suicider et que « obligatoirement », c’est un meurtre.
Un succession inconsistante
Les énigmes se succèdent relativement logiquement et sont variées. La fouille est très présente et dans des endroits assez vicieux. Pour moi, cet escape game était abouti au niveau de l’enchaînement des énigmes au moment du test. Le peu de retour que nous avons à faire tient plus du détail.
Cependant, il y a un problème de fond sur cette histoire dont je ne peux pas trop parler sans trop divulgacher… Elle concerne tout ce qui entoure l’histoire, la conception et l’idée même du jeu. Et la chute de l’escape game est extrêmement décevante par rapport à ce que l’on peut s’attendre. Sur ce point, il y a un problème insoluble qui nous met en désaccord.
Je pense également que le matériel ne tiendra pas spécialement longtemps et j’espère qu’ils auront de quoi changer régulièrement les éléments d’énigmes et du décors.
Un manque d’imagination
Au final, un escape game qui met en scène du pur code-cadenas dans un environnement qui ne va pas ensemble. On parle d’un homme en fauteuil roulant, mais rien n’est PMR dans l’appartement. Il y a des suspects dont on se sert jamais dans l’intrigue. Quant à la mise en scène du mort… elle est des plus douteuse : non, le mélange ne marche pas.