Invisible Forest
Par L'Orga
Une petite balade en forêt pour nous dégourdir les jambes en ce début d’après-midi, c’est une bonne idée. Ce qui l’est moins… c’est que ça vire au cauchemar. Et c’est peu que de le dire.
L’impasse
Nous venons de passer une belle matinée avec des escape games intéressants. Malheureusement, nous arrivons sur le seul escape game que nous allons abandonner. Sans surprise, c’est également celui que nous avons le moins préféré de notre voyage. J’avoue qu’à la planification du voyage, je n’ai pas trop regardé le pitch… et je le regrette amèrement.
Contrairement à la veille, il y a plus de monde chez PaniqRoom ; autant chez les joueurs que chez les game masters. Il faut reconnaître que c’est carrément moins bien géré. Ils ne savent pas où donner de la tête pour accueillir et faire partir les différents groupes, faire les photos, entreposer les manteaux (oui, on est toujours en novembre…). Ils s’agitent comme des abeilles dans une ruche, sans grand succès…
Après un peu de patience, notre tour arrive enfin et nous débarquons donc dans la forêt invisible. Le pitch étant ce qu’il est, nous comprenons donc que tout se passera dans le noir le plus complet, en Hongrie… Il nous faudra donc toucher tous les objets, murs. Au vu des escape games crades dont on sort, ça ne nous envoie pas du rêve.
L’obscurité
Alors on joue le jeu… la première énigme passe assez facilement. L’idée globale de cette pièce également, jusqu’au moment où l’un de nous trouve à tâtons un câble électrique. Euh… sérieusement ?
Pour la suite, on essaie plus lentement, plus attentivement, mais bon, on n’arrive à rien. Pour la deuxième énigme, on demande un peu d’aide, en boucle car notre game master ne répond pas très rapidement… L’indice nous débloque vaguement, et vient le moment de la 3e énigme. Imaginez un bout de bois qui tombe sur de la moquette-herbe… à travers le bruit des joueurs, c’est impossible à entendre !
Alors oui, on craque et on sort nos portables en mode lampe torche et on fouille ! On peine à trouver même à la lumière mais bon, on sort finalement de cette pièce pensant que notre calvaire va prendre fin ! Mais non. Une autre salle nous attend derrière et nos ré-avançons à après avoir rétablit l’obscurité. J’avoue qu’on a tenté de jouer le jeu, mais au premier « aïe » d’un pote après s’être pris une vis apparente, le débat a été clos : 4 lumières ont jaillit de la pièce pour abréger ce jeu.
Les ténèbres
Le décor de cette pièce est tout simplement laid et inadapté à un obscur jeu. Les finitions n’ont certes pas a être faite dans une pièce dans le noir, mais quand même… Le bois est brut, le carrelage crade et je vous parle pas du poêle en fonte qui a du servir pendant des années et qui est laissé, bouche béante, à la disposition des joueurs. Le lavage des mains (et leur désinfection) sera de rigueur à la sortie de ce calvaire.
La dernière énigme consistera à un jeu d’odeur mêlant fruits et plastique et signera l’abandon officiel de notre volonté d’aller plus loin. Nos appels incessants auront raison du sommeil de notre game master. Il finira par nous délivrer après avoir tenté de nous faire changer d’avis… en vain. Nous avions passé le point d’énervement permanent. C’est probablement lié au fait que nous avons vraiment eu l’impression que les joueurs étaient ici pris pour des cons et/ou des vaches à lait.
Le néant
Vous vous en doutez maintenant, cet expérience fut aussi douloureuse que désastreuse. Au-delà de ne pas être très intéressant, l’escape game est même dangereux et nous n’avons pas souhaité nous y investir ni y donner suite.
Au final : à éviter