La Dame blanche
Par L'Orga
Une famille entière a vu la mort dans des circonstances étranges. Une Dame Blanche a visiblement jeté son dévolu sur la maison, empêchant les défunts de trouver le repos. Vous êtes appelés à l’aide afin de découvrir ce qu’il s’est produit, ainsi qu’un moyen de défaire l’entité maléfique. Faites preuve de courage, de logique et d’esprit d’équipe afin d’aider les esprits à trouver la paix.
Le dessert pour commencer la journée
Dernier matin de notre voyage sur Bordeaux – presque serein. Je dis presque car une fois encore nous nous dirigeons vers des salles qui ont prévues de nous faire frissonner, voire trembler. How Many Doors ? propose une salle intitulée la dame blanche et dans le jargon du fantastique, on sait très bien de quoi cela parle.
Nous avons rendez-vous dans une maison à l’aspect glauque, mal voire pas entretenue et l’intérieur nous donnera encore plus raison. Notre hôtesse nous accueille en demi-teinte, à la fois angoissée et rassurante. Habillée de velours et dentelles, elle nous propose d’entrée de jeu un voyage temporel vestimentaire.
Après une narration plutôt crédible dans un lieu aussi âgé et abandonné qu’elle, elle nous présente la porte derrière laquelle se trouvent ses inquiétudes. N’écoutant que notre courage, nous poussons la porte grinçante à la recherche de réponses.
Ce qui ne nous tue pas…
Les lieux proposés sont dans la continuité de ce que l’on a eu comme aperçu à l’accueil. À cela s’ajoutent une décoration et un ameublement d’époque rendant l’ambiance encore plus sordide qu’elle ne l’était déjà. Tout au long de notre visite, nous traverserons forcément différentes pièces qui donnent un ensemble parfaitement crédible dans l’ambiance proposée.
Dès le début, on se retrouve face à une épreuve d’agilité qui passe ou qui casse : une seule personne peut la faire et les autres sont ainsi condamnés à regarder. Pour nous, c’était plutôt un échec – on est décidément pas doués en crochetage – mais comme c’est arrivé assez tôt dans l’escape game, on a eu le temps de re-rentrer dans l’histoire et d’oublier ce passage compliqué.
… en a bien l’intention
Le reste est intéressant et intelligemment réalisé, nous forçant à faire ce qu’on ne veut pas faire dans ce genre de jeu : errer sans lumière, croiser des êtres habillés de blanc et aux cheveux gras… Une routine – certes – mais bien surprenante dans notre cas ici. Comme tout escape game de ce genre : les énigmes ne sont pas trop complexes mais nécessitent de garder un certain self-control sans jamais tomber dans le sanguinolent ou l’horreur.
La narration prend également une part importante, réussissant à nous raconter une histoire sordide à travers des énigmes assez amusantes, il faut bien le reconnaître ; ça fonctionne bien ! Nous retrouvons rapidement notre hôtesse qui a abandonné son ton lourd pour plus de légèreté. Après quelques échanges assez rapides avec nos deux concepteurs, nous nous remettons en route pour notre aventure suivante.
Prochaine aventure : la douceur italienne
Au final, capable de se démarquer de toutes les salles d’horreur qui traînent à Bordeaux, How Many Doors propose une salle de frayeur assez surprenantes dans un style complètement rétro. L’expérience est presque rafraîchissante tant il est agréable d’y errer, mais on n’est vraiment pas à l’abri d’une mauvaise rencontre.