La Mina
Par L'Orga
Pendant plus de cent ans, la mine Saint-Louis a été utilisée comme source de minerais, jusqu’à ce qu’une explosion inattendue emprisonne tous ses travailleurs à l’intérieur. La société Dunklerde a réussi à rouvrir la mine mais ses véritables objectifs ne sont pas tout à fait clairs, car selon des voix d’experts, l’excavation n’est plus rentable. Cette situation a ravivé les vieilles rumeurs de l’existence d’un filon étrange et précieux de minéral un peu spécial. C’est pourquoi certains disent que le véritable objectif de cette entreprise est de les trouver. Les rumeurs sont-elles vraies ?
La rosée du matin
Le soleil et la pluie se lèvent de pair avec nous, nous offrant ainsi un spectacle d’une ville abandonnée des plus désagréable à visiter. Tout semble fermé dans ce quartier à l’exception de quelques boulangeries qui nous permettrons de faire notre premier bombance matinale.
La licence Unreal propose énormément de jeux sur tout autant se sites. Afin de rentabiliser le voyage, nous avons décidé de nous arrêter au seul site qui propose deux jeux. Nous sommes donc accueillis pour La Mina (i.e la Mine) par notre game master qui n’attend de nous, professionnels de l’exploration, pour un travail exemplaire !
La noirceur du charbon
Nous sommes sur un genre de Disneyland du sujet de la mine. Un espace prodigieux, toutes les attractions sont présentes et pour chacune d’entre elles : une file d’attente. Tout d’abord, l’espace alloué : de notre expérience, il est bien rare de voir autant de place allouée à un jeu. Non seulement, c’est agréable d’avoir de la place pour se déplacer, mais c’est également immersif de voir autant de salles différentes, de pièces dérobées, de lieux secrets… jusqu’à un lieu d’aisance.
En ce qui concerne les attractions : il y a pas mal de choses. De l’ascenseur au petit train, en passant par le marteau-piqueur et j’en passe. Grande diversité de lieux, et d’actions à y faire. Bien que l’ensemble manque parfois de finition (ou de réparation suite à l’usure du jeu), l’immersion est dingue. C’est crédible d’un bout à l’autre.
La file d’attente : il s’agit bien sur des énigmes qu’il faut patiemment résoudre avant de pouvoir avancer. On sent par moment, quelques énigmes forcées qui ne sont pas bien fusionnées avec le décor ou avec l’idée même de la mine. Mais on pardonnera très vite ce détail pour rester émerveillé par l’ensemble.
Le blanc du flash final
Le final de cet salle est aussi inattendu que la gueule de bois un lendemain de cuite, mais reste très agréable à vivre. Quelques effets spéciaux en rajoutent encore au climax final nous pressant / stressant pour fuir les lieux.
On notera sur cette salle, plusieurs éléments à lire mais assez basique. Aucune intervention avec notre game master ne nécessitant donc pas un grand niveau d’anglais (ILA 2). L’accès à l’escape game ne nécessite aucune remise en forme à l’exception d’un passage (IMC 1).
La photo finale manquera clairement de relief à côté se la salle que nous venons de vivre. Dos à un vulgaire papier peint de l’espace d’accueil, nous immortaliserons notre moment d’exploration. Encore une fois, Barcelone place la barre tellement haut que nous nous demandons jusqu’où cela va s’arrêter… et pourtant nous sommes bien loin d’arriver au bout de nos surprises.
Prochaine aventure : drogue, boxe et maffieux
Au final, un escape game d’un réalisme de dingue qui pêche juste à cause d’énigmes un peu trop faciles par rapport au travail de réalisation. Mais l’ensemble fonctionne et propose un beau moment de jeu.