L’affaire Cunningham

Par L'Orga

C’est l’affaire de la vie de J. Cunningham : les meurtres de « John The Butcher ». Malheureusement, il a disparu sans laisser de trace et c’est à votre équipe de découvrir ce qu’il s’est réellement passé.

L’affaire est à la rue

Cette fois ce n’est plus Paris que l’on quitte, ni sa banlieue, nous allons carrément en province. Amiens est notre destination et pour les trois prochains escape games, c’est l’enseigne Get Out ! qui nous hébergera.

Nous arrivons en plein événement local : la brocante ! Et la ville est littéralement assiégée de fouineurs et de chercheurs de merveilles. À tel point que j’hésite carrément à recruter pour les potes. La licence n’est pas épargnée par le siège de la brocante et nous nous frayons un chemin jusqu’aux portes de Get Out ! pour y rencontrer Mickaël, notre hôte. Je reviendrai sur l’accueil dans un autre article et après les explications d’usage, nous nous attelons à résoudre cette bien mystérieuse affaire.

L’affaire Cunningham

Nous entrons donc dans la version Get Out ! d’un bureau de police. Il y a assez peu de choses à regarder en apparence, la fouille est donc assez succincte jusqu’à trouver le point de départ qui lance toute la suite des énigmes. Sur l’ensemble de l’escape game, la décoration est cohérente sur la première partie mais un peu trop exotique sur la suite. La réalisation, quant à elle, est bien pensée et les énigmes sont agréables à faire voire ludiques.

Même si l’escape game souffre de son âge en ne proposant que du code-cadenas, les énigmes sont suffisamment intéressantes et amusantes pour occuper le groupe de quatre personnes que nous sommes. Petit à petit, l’univers simple du commissariat va prendre une dimension plus complexe, perdant parfois les joueurs dans la compréhension même du scénario. Quelques éléments ne trouvent pas leurs place dans le décors et c’est dommage.

Il faut néanmoins reconnaître que la quantité d’énigmes aura satisfait les dévoreurs que nous sommes à tel point de prendre un peu de retard sur le timing. D’ailleurs parlant timing, le timer rajoute petit à petit une atmosphère stressante et la légère notion de foutage de gueule de notre geôlier mène tambour battant cette séance…

C’est donc avec quelques secondes de retard que nous sortirons de la salle, laissant là nos cadavres gisants sur le sol.

L’affaire est dans le sac

Nous avons certes perdu pas mal de temps par fierté ou orgueil mais nous n’avons aucun regret. Nous avons réussi ou presque à tirer les bonnes conclusions quoique tardivement… mais c’est ainsi.

Au final, cet escape game un peu vieillot n’est pas si simple que ça. Même si quelques objets ne sont clairement la que pour des énigmes, ces dernières sont coriaces et nombreuses. Ça sera le talent du game master que de sortir dans les temps.

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