Le Braquage

Par L'Orga

Nous sommes toujours l’élite du « Black King », redoutable organisme effectuant les missions les plus dangereuses pour nos clients. Cette fois, il s’agit de notre réputation qui est en jeu. Suite à un piège tendu par un véritable mafieux, l’heure de la vengeance à sonné ainsi que le moment de lui dérober son butin.

Jamais trois sans quatre

Quatrième séance chez Rashomon pour faire le dernier scénario (pour le moment) de la licence : le braquage. Après le très réussi Ascenseur, Rashomon nous propose un scénario encore plus original, semblant (selon l’affiche) mettre en scène une Mini – et surement pas que ça.

L’accueil au sein de la licence n’est plus à présenter : sourire, bonne ambiance, bonbons et boissons. Nous discutons donc de tout et de rien en attendant que le groupe se forme prêt à partir effectuer son larcin. C’est pas tout ça, mais nos joueurs en talons aiguilles sont un petit peu en retard. Mais bon, c’est nos filles à nous quoi… (oui, oui je sais, c’est de la provocation).

Une fois les retardataires arrivéEs, notre mission peut alors – enfin – commencer. Le briefing est clair, aucun soucis de ce coté là. Nous entrons donc dans le vif du sujet.

Aucune Mini n’a été sacrifiée pendant le tournage

Le chemin qui nous mène vers notre pactole est donc parsemé d’embûches. La première est de la taille d’une réelle Mini – ce n’est pas du spoil donc – qui a été complètement sacrifiée au nom de l’escape game. Côté réalisme, sur ce coup là, on ne se fout pas de nous. Les énigmes autour du « monstre » mécanique sont assez sympa même si on sent bien que tout cela n’est qu’un prétexte à l’escape game.

Malgré les efforts faits dès l’entrée, la qualité de réalisme des décors de l’escape game va – à mon sens – diminuer en immersion petit à petit jusqu’à rendre la fin assez classique par rapport à un début explosif et totalement immersif.

À l’inverse d’ailleurs de la place qui nous sera allouée pour bouger. Après un début assez étriqué nous aurons une fin plus spacieuse. Les énigmes se résument assez à du code-cadenas. Le code est un peu jeté dans le décor dans le but de le trouver : c’est également un peu dommage. Néanmoins, elles restent sympathiques à faire et à trouver.

Bref les dernières énigmes s’achèvent sans grande difficulté et la porte finale de l’escape game s’ouvre à nous et à notre butin chèrement acquis.

Victoire rubis sur l’ongle

C’est donc triomphant et avec assez peu de difficulté (un indice et une lacune de fouille) que nous prouvons une fois encore notre statut de grand(s) cambrioleur(s) – après tout, on peut en avoir marre aussi de sauver le monde sans jamais que vous ne nous remerciez… faut aussi qu’on puisse payer notre loyer !

Du coup, que penser de cet escape game ? Vu qu’il est sorti en même temps que l’ascenseur, il est difficile de les comparer autrement tant l’ascenseur est agréable à faire tout du long alors que celui-ci est un peu en dents-de-scie. Peut-être aussi parce que le thème du frisson me parle beaucoup plus – je ne suis sûrement pas objectif…

Au final un escape game qui – à mon sens – est sympa à faire mais n’est pas le plus intéressant à faire chez Rashomon, ni le plus challengeant. Cependant l’immersion du début reste en mémoire, et cela reste un escape game des plus agréables et fluide à faire.

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