Les joyaux de la couronne
Par L'Orga
Et si on se faisait un braquage de banque. Niveau challenge c’est plutôt intéressant même si c’est parfois risqué ! Allez, on va faire monter l’adrénaline, se creuser les neurones pour ne pas déclencher les alarmes et trouver un moyen d’ouvrir cette chambre forte. Un gros diamant rose est à la clé.
Locked Up, volume 2
Nous continuons nos aventures à Locked Up – Marne-la-Vallée, avec cette fois un contrat pour le vol d’un des diamants les mieux gardés au monde : « la panthère rose » ! (je vous assure qu’on a tous fait la chanson dans notre tête…. bon d’accord, on l’a chanté même à voix haute… ça va !)
Piqûre de rappel, donc, sur nos escapades chez Locked Up que vous pouvez retrouver en cliquant le nom de l’enseigne à côté de l’article. C’était donc la même journée que Oslo : mission destruction et Goétia. Je ne rappellerai donc pas à quel point Djé et Audrey ont été adorables avec nous.
Sur le pas de la porte…
Notre mission est d’une clarté sans borne, il n’est donc nul besoin de s’éterniser sur le pas de la porte de la banque… sauf que… en fait…. si ! l’escape game commence bien dans la rue et devant la banque ! À croire que chez Locked Up, ils n’aiment pas que l’on démarre directement dans le vif du sujet… Mais – après tout – un diamant, ça se mérite !
Il m’est clairement impossible de synthétiser cet escape game tellement nous avons souffert tout du long. Attention, ce n’est pas péjoratif : c’est une souffrance cérébrale que nous a infligé cette succession d’énigmes. Une quantité astronomique de détails à regarder et à mémoriser tous plus compliqués les uns que les autres alliant observation, réflexion et même… souplesse !
Chacune des salles possède son identité, et les décors de celle-ci sont juste et bien réalisés. La crédibilité et l’immersion sont donc très bonnes.
Les énigmes ne sont cependant pas toujours fluides ou en rapport avec le domaine bancaire, ce qui nous a perturbé pas mal de fois. Néanmoins tout est réalisable à condition de savoir prendre énormément de recul. C’est un pari qu’ont pris les créateurs de cet escape game et qui l’assument pleinement. De notre côté, nous avons trouvé cela challengeant de nous retrouver bloqué à plusieurs reprises.
C’est donc ici que le mastering prend une place considérable, c’est clairement un escape game impossible sans un minimum d’indice, et ce, malgré les 15 minutes supplémentaires que nous offre la licence en chronométrant ses jeux pour 75 minutes. Et c’est avec brio que s’en sort notre game master. Ses interventions étaient intelligemment ponctuées nous donnant régulièrement les bonnes informations au(x) bon(s) moment(s) : cela peut donc permettre à un groupe moins expérimenté, de s’en sortir malgré tout – à condition de savoir recevoir l’aide extérieure.
Tic.. Tac…. Tic……… TAC….
J’ajoute à cela l’incessant rappel du chrono que notre game master effectuait qui nous faisait monter en pression. La porte du coffre fort enfin devant nous (il vous reste 15 minutes). On commence à chercher comment l’ouvrir, on trouve les éléments (il vous reste 11 minutes). On ouvre la porte et le diamant nous tend les bras (il vous reste 8 minutes) : AAAaaaaaAAAAAHHH Ça suffit !!!
Et à la dernière phase, une phase de précision alors qu’une voix nous informe : ils vous reste 5 minutes. Notre Catherine Zeta-Jones locale a du prendre dans ses ultimes réserves pour rester calme et achever le vol de ce somptueux diamant avec brio !
Au final, comme nous sommes des joueurs très têtus, nous avons voulu assez peu d’indice et nous sommes sortis in-extremis en possession de notre prééécieuuux. Mais c’est vidé de toute énergie que nous avons du entreprendre la suite de notre périple en destination d’Oslo… mais ça, c’est une autre histoire.
En tout cas, il est chouette de rencontrer un tel niveau de difficulté dans un escape, ça fait plaisir de pouvoir se frotter à ce genre d’expérience !