Ouija Escape Room
Par L'Orga
Nous recherchons des groupes de 2 à 6 personnes qui acceptent le défi d’affronter le jeu le plus redouté de tous les temps dans un lieu dérangeant. Seules votre ingéniosité, votre intuition et votre logique vous permettront de déchiffrer les secrets et les énigmes que recèle cette expérience. Spiritisme, exorcisme, occultisme, magie noire, vaudou… N’ouvrez pas les portes que vous ne pourrez peut-être pas refermer…
Rien qu’un petit détour
Loin des TERPECA et autres enseignes de renom de Barcelone, nous avons souhaité faire une salle plus axé dans la découverte. Une salle qui a en plus le mérite d’être sur notre route vers le denier escape de la journée. De plus, on n’avait pas spécialement fait de salles de frayeur, alors on a décidé de se lancer dans l’aventure Horror Box !
À courir dans les rues de la ville, une partie se notre groupe arrive légèrement en retard. Le game master, légèrement agacé au premier abord fini par nous laisser entrer, compréhensif. Cette fois le retard est entièrement de notre faute. La première salle du jeu servira à deux raisons distinctes : déposer nos affaires et habituer nos yeux à la faible le luminosité des lieux.
Puis notre hôte nous accompagne autour d’une table de Oui-Ja (ça tombe bien c’est le thème de l’escape game) où – après une courte explication des règles d’une séance de spiritisme – il se lance dans l’invocation des esprits.
Âmes sensibles s’abstenir
Évidemment, la séance ne va pas se passer comme prévu. Bon nombre d’effets sont mis à disposition pour rendre l’ensemble malaisant. L’abondance de décorations religieuses, quelques claquements suspects et une lumière capricieuse sont un mélange assez angoissant et de fait, on a vraiment l’impression d’avoir réveillé quelque chose de diabolique.
La suite est légèrement plus fade, avec une suite d’énigmes ad hoc pour lesquelles on ne comprend vraiment ni les tenants ni les aboutissants mais qu’on enchaîne en mode semi-auto. Le summum reste évidemment la bonne quête auditive sans intérêt qui, comme à l’accoutumée, nous pose quelques problèmes, nous sortant littéralement du jeu.
Bien que les décors et le mastering nous plongent dans une atmosphère sordide, le bémol provient du peu d’intérêt que nous trouvons à être là. De plus, la surabondance de décorations religieuses n’est pas même utilisée pour faire barrage au malin. Elle semble être là juste pour l’ambiance, mais ça ne fonctionne pas.
Non-Ja
La peur est présente pour les plus sensibles, cela peut fonctionner. Mais malgré la tension mise en place, l’affrontement final manque de relief. Du coup on ressort sans la liesse d’avoir vaincu un n-ième sbire du Malin. Le lieu et l’aménagement pour la photo finale est assez original et nous prendrons la pose avec un certains plaisir.
Prochaine aventure : un rendez-vous étrange…
Au final, notre game master a tout donné pour faire germer en nous un peu de peur ; je me dis qu’avec un groupe plus impressionnable, cela doit bien fonctionner. Néanmoins, sur l’aspect ludique, les énigmes ne permettent pas de s’amuser et l’affrontement de fin qui laisse sur la notre – de faim.