Docteur Ablation
Par L'Orga
Comme son nom l’indique, un charmant Docteur au doux nom d’Ablation cherche deux-trois éléments à vous dérober… au sein de votre organisme évidemment !
Là-bas, là-bas… dans la banlieue banlieue
L’avantage des amis, c’est qu’ils n’habitent pas tous sur Paris ou en région parisienne. Certains sont éloignés géographiquement et – pour nous – aller les voir, c’est toujours l’occasion d’aller se faire un petit escape game dans leur coin.
C’est donc fort de nos expériences passées à Rouen que nous avons décidé d’aller frapper à la porte d’Overscape sans aucun avis préalable ni a priori. On entre donc dans une salle assez spacieuse, tout de bois et d’ambiance steampunk. C’est là que que nous rencontrons les gérants d’Overscape, Nicolas et Thomas.
L’accueil pêche juste par son manque de fondamentaux. Oui, je me battrai toujours pour les acquis sociaux des joueurs : de quoi grignoter et boire !. D’emblée les explications de notre game master commencent. Malgré notre grand nombre d’escape game, l’explication complète nous a été fournie… Mais bon, si la Loi l’oblige alors… On va rien dire et attendre le début de la mission.
La boucherie humaine
Comme on peut s’en douter avec un nom pareil, nous avons été kidnappé par le vil Dr Ablation. Nous sommes ses prochains sujets d’expérience afin de nous extraire quelques organes, mais juste les vitaux, rien de grave… Heureusement pour nous, notre bourreau a embauché un stagiaire qui a presque fini son contrat d’apprentissage et se propose de nous aider. Mais comme le méchant docteur a quelques doutes sur son intégrité, il ne peut rien faire de notable pour nous sauver, il sera là juste pour quelques indices par-ci par-là.
Bref, vous l’aurez compris, nous commençons attachés en présence d’un autre joueur à qui quelques organes sans importance ont été déjà prélevé (cœur, poumons, un doigt…). Bref, rien d’insurmontable, mais ne semble pas trop en forme malgré tout pour nous aider.
L’escape game commence donc et l’on découvre une salle sale (du démon tadada tadada tadada). Elle est bien glauque avec ce cadavre pas trop mal réalisé. Le carrelage n’est pas à sa première utilisation et le docteur ou son assistant ne sont pas des grands fans du ménage. Tout ça pour dire que c’est sale voire dégueulasse.
Avoir le cœur à l’ouvrage
Les énigmes se suivent assez simplement à l’exception d’une énigme sonore assez longue et monopolisant deux personnes pendant que les autres ne doivent pas faire de bruit…. Ce qui limite le champ d’activité du reste du groupe.
La fouille dans cet escape game – et nous verrons plus tard, dans cette licence – est très présente. Elle est surtout très fourbe ; des éléments importants sont bien dissimulés et malgré plusieurs passages : quasi introuvables.
En dehors de ça, les éléments se suivent et s’enchaînent sans trop de difficulté dans une ambiance toujours aussi malsaine. On peut dire que les auteurs de ce scénario savent toucher le cœur des gens… au « sens » propre !
Nous sommes donc sortis victorieux de cette boucherie… et ça aurait été dommage de survivre à un week-end à Budapest et ne pas être foutu de fuir un revendeur d’organes !
En résumé, même si l’invitation au voyage n’est pas très prononcée sur cet escape game, et qu’on reste dans un certains standards, ce scénario est « agréable » à faire (je parle du jeu hein) et logique d’un bout à l’autre.