Stranger Game
Par L'Orga
Dans les années 80, un jeu mystérieux nommé « Stranger Game » a été commercialisé aux États-Unis. Suite à d’inquiétantes disparitions de ses joueurs et à l’apparition de phénomènes étranges, le « Stranger Game » a été très rapidement retiré du marché et interdit.
Aujourd’hui grâce à la technologie Kubik, vous pouvez retourner à cette époque et braver l’interdit en jouant à ce fameux jeu !
Chic, une nouvelle enseigne à Paris !
Nous sommes maintenant en 2020, les nouvelles enseignes qui cherchent à ouvrir sur Paris sont confrontées à une concurrence des plus féroces. Tout en sachant cela, il y a toujours une poignée d’audacieux qui sont convaincus que leur idée doit voir le jour afin d’en faire profiter le monde entier : c’est ainsi qu’est né Kubik. Hé hé, ont-ils eu raison ?
Nous rencontrons donc trois passionnés qui, derrière leur grande timidité, sont sûrs de leur concept et veulent nous proposer un – pour le moment – jeu de qualité. Et bien c’est ce que nous allons voir !
L’espace d’accueil est grand, confortable et dans des couleurs froides qui seront néanmoins vite réchauffées par le sourire de notre hôtesse. Après une proposition alléchante des fondamentaux, elle prend un peu de temps pour nous expliquer le concept de Kubik : une agence de voyage temporel.
Le topo est devenu assez banal et l’on sent rapidement une certaine gêne dans son discours qu’elle dilue tant bien que pas-si-mal. Puis après avoir blanchi à vue d’œil au fur et à mesure que le chrono – et notre impatience – avançait, elle à décidé d’être transparente. En fait, un léger problème technique est survenu et ses comparses tentent activement de le réparer avant de pouvoir nous lancer à l’aventure. Fort de ces nouveaux éléments, nous patientons plus calmement au vu de l’énergie que met l’équipe à résoudre ce souci et échangeons agréablement.
Juman Things
Entrons maintenant dans le vif du sujet : l’escape game en lui-même. On peut, sans trop se tromper, dire que les inspirations pour la création de ce jeu proviennent de la série Stranger Things avec un soupçon du film Jumanji. En effet, la fameux alphabet de lettres noires ne tromperas personne si ce n’est dans son utilisation. Et sur la table, un jeu scellé qui s’ouvrira latéralement à l’instar de Jumanji.
Une fois ces deux références assimilées, le jeu peut commencer pour nous. Tout d’abord, nous sommes épaulés par Stanley, une intelligence artificielle qui nous aidera tout au long de l’aventure. Elle prend la forme d’un carré et est transportable facilement. J’avoue apprécier l’originalité de l’idée ; la réalisation est design et très soignée.
Nous commençons par nous séparer en deux groupes, groupes qui auront un sens dans l’histoire que nous raconte l’escape game. Je dirai, qu’à mon sens, il nous manque quelques éléments pour totalement bien comprendre le jeu dans son intégralité – mais c’est vraiment pour chipoter.
Une communication difficile
Les énigmes, quelque soit le côté duquel vous vous trouvez sont amusantes et intéressantes à résoudre. Elle défieront à tour de rôle, vos capacités de fouille, d’adresse et d’esprit d’équipe – et ce, même à distance avec vos amis. J’avoue avoir été surpris de voir à quel point l’enseigne a redoublé d’intelligence pour trouver un moyen ludique de nous faire finir nos énigmes exactement au même moment d’un côté comme de l’autre, puis de nous retrouver pour continuer l’aventure ensemble.
La suite, faite conjointement, est également un palmarès ludique d’énigmes. Je ne reprocherai qu’une approche graphique un peu trop éloigné des références utilisées tout le long du jeu. Mais en dehors de cela, c’est extrêmement amusant ! Les décors ne sont pas en reste, bien qu’ouvert depuis déjà deux mois, l’ensemble est encore propre et neuf. De plus, la réalisation globale est soignée et crédible, ce qui apporte un réel plus à l’histoire racontée.
Il est temps pour nous de gagner cette partie de Stranger Game et de rentrer à notre époque, même si la nostalgie des années 80 s’est emparée de nous tous pendant cette petite heure que ce soit avec des références musicales, vestimentaires ou vidéo-ludiques.
Prince Ali
Alors ok, un lancement un peu long lors du briefing, mais c’était un mal pour un bien puisque nous n’avons pas eu à nous plaindre du moindre problème technique durant le jeu. Nous avons profité du début à la fin de ce scénario avec un sourire jusqu’aux oreilles. Il reste à mon sens quelques éléments à peaufiner pour rendre l’histoire claire et l’expérience parfaite, mais en l’état, c’est déjà du plaisir à 100 %.
Le flash-back est bien rendu, l’équipe qui nous suit est professionnelle, mais on les sent encore un brin hésitants quand il s’agit de parler un peu de leur projet et pourtant ils peuvent être fiers ! C’est un jeu fait par des passionnés avec toutes leurs tripes et ça, nous, on aime !
Au final, Kubik devient un incontournable de la capitale avec un jeu ludique, crédible qui saura ravir n’importe quel groupe. Je ne peux que vous conseiller fortement de l’ajouter à votre to-do list parisienne. Pour ma part, j’ai qu’une hâte : découvrir ce que donnera la prochaine salle sur le thème d’Aladdin.