Super Alpha World
Par L'Orga
L’agent Alpha a volé le code source d’ORA, l’intelligence artificielle d’Escape Time. Nous savons qu’il a caché ces données quelque part dans une salle d’arcade en 1987 où il avait l’habitude de jouer quand il était jeune. Vous devez vous rendre sur place et retrouver le code source.
Le début d’un long week-end
Nos roues sont encore chaudes de deux heures de route lorsque nous franchissons enfin l’entrée d’Escape Time Tours. À l’instar des autres locaux de l’enseigne, l’espace dédié à l’accueil est juste phénoménal et très appréciable. Nous faisons la rencontre de l’agent Delta qui sera notre guide pour nos quatre prochaines sessions.
Un bar est à notre disposition pour profiter d’un café amplement désiré et nécessaire avant le début des hostilités. Nous avons l’occasion d’y croiser quelqu’un travaillant sur la prochaine salle auprès de qui nous tentons de soutirer quelques informations.
Le moment du briefing approche, nous sommes maintenant fins prêts à nous lancer à l’assaut du Super Alpha World à la recherche de la relique informatique cachée par l’agent Alpha.
Un retour en adolescence
Il n’en faut pas beaucoup plus pour séduire les quarantenaires que nous sommes. Alliant bornes d’arcades à effet nostalgique et posters des meilleurs films de notre enfance, la décoration titille notre jeunesse révolue du début à la fin – et surtout vers la fin. Bien qu’un peu exiguë, l’espace alloué pour les trois joueurs que nous sommes allait parfaitement. J’avoue avoir un peu peur pour les groupes plus nombreux.
Dans cet univers très eighties, les énigmes arrivent à s’intégrer sans trop de difficultés. Tour à tour ludiques, intelligentes et logiques, les différentes épreuves nous semblent imaginatives et fluides. Là où l’enseigne fait fort, c’est lors la narration de l’histoire. Profitant de son sujet intensément nostalgique, elle se permet d’envoyer le joueur au delà de sa réalité, dans un univers souvent imaginé mais jamais visité.
Une fois encore, les références sont multiples, les clin d’œil nombreux et on se retrouve non plus à résoudre des énigmes mais tout simplement à jouer comme les enfants que nous étions. Évidement rien ne vaut une bonne aventure sans boss de fin, qui, une fois vaincu, libérera les informations que nous sommes venus chercher.
Un premier Tours de chauffe
Le retour à la réalité n’est qu’une formalité dont nous sortirons vainqueur sans trop de problèmes. Victorieux sans aucun conteste possible, nous finirons assez classiquement par prendre la pose lors de la photo de fin.
Petit bonus spécifique à l’agent Delta, un petit dessin finish qu’il aura l’énorme bonté de nous donner en guise de récompense. Encore touchés par cette gentillesse, je profite cet article pour le remercier bien bas.
Prochaine aventure : Aubépine 2 – la vengeance !
Au final, c’est un voyage bien sympathique que nous propose l’enseigne. De riches décors et du ludique au programme. Une aventure blindée de références qui feront écho à l’adulte que nous sommes réveillant ainsi l’enfant que nous étions.