Tao Room Escape – Japanese traditional massage
Par Myst
Dans une atmosphère unique, remplie d’antiquités et d’objets ancestraux de la famille Tao – avec un personnel à votre entière disposition dirigé par Matsumoto San qui vous recevra dans nos installations – vous pourrez profiter d’un massage de qualité.
Mada mada dane
« Ce n’est pas fini »
C’est le début d’une nouvelle journée espagnole. Brève rétrospective de la veille : un retard de 45 minutes pris en début d’après-midi et difficilement rattrapé en 5 salles d’affilé nous aura gâché une partie des expériences mais nous en sortons quand même avec des étoiles pleins les yeux grâce à des salles incroyables. Or donc, le soleil catalan se lève une nouvelle fois sur nos minois impatients de découvrir ce que nous réserve notre périple. L’occasion devrait sous peu s’offrir à nous de bien commencer la journée !
Enfin c’était sans compter une première épreuve, celle de trouver notre breakfast d’escape ! Cap sur Calella, vers Virus Room à bord de notre Thousand Sunny Mobile ! Nous nous trouvons dignes de Roronoa Zoro et nous nous égarons… non pas de ville (heureusement) mais d’adresse ! La chic surprise de découvrir sur place que l’enseigne a deux localisations référencées sous deux noms différents…
Réconfortons nous, des massages nous attendent au (« Esteban, Zia… ») Tao Japanese Massage Center. Tellement de stress à évacuer, il est temps de se laisser aller.
Sore ga ore no nindô da
« C’est ma voie du ninja »
Un décor japonisant relaxant s’offre à nous agrémenté d’un fond musical zen. Pas âme qui vive pour nous accueillir mais une voix retentit. Elle nous invite – si nous le souhaitons – à retirer nos nippes occidentales pour revêtir une tenue plus traditionnelle nippones. Ah qu’il est bon d’être en kimono en soie rose ! Il est clair qu’il faudrait instaurer cela dans tous les escape games. Et maintenant, préparation psychologique pour ce qui nous attend… Les genoux sur le tatami, un jeune homme nous accueille et nous explique comment notre séance va se dérouler… hum hum, on a hâte.
Pas d’Hentaï (ou pire, du Yaoï) ou de pensées impures ici, le scénario prend forcément une tout autre tournure ! Sans vouloir spoiler les tenants et aboutissants de cette salle, elle nous fera découvrir la tradition japonaise à travers de nombreuses énigmes logiques et très joliment réalisées. Les énigmes peuvent être faites en parallèle et notre équipe se scinde naturellement pour une progression plus rapide. Quelques passages physiques vont être de véritables exutoires euphoriques (Lorga-chu, cousin de Pikachu, a touché les étoiles) et d’autres moments seront l’occasion d’être imprégnés de la rigueur nipponne ! Rigueur, oui, mais aussi précision, rapidité, intelligence…
Le temps passe, passe encore et passe toujours. Nous sommes en passe de réaliser notre mission et il faudra faire face dans la dernière partie à des énigmes, non pas déroutantes, mais encore plus immersives et originales. La salle est constituée très simplement en thèmes, toujours parallélisables, mêlants manipulation, logique et collaboration. L’ensemble est simple mais diablement efficace. Mais voila qu’il reste une dernière énigme qui nécessitera certainement l’aspect qu’on avait le moins utilisé jusqu’à présent : la communication.
Kaizoku oni ore wa naru !
« le roi des pirates, ce sera moi ! »
La ligne d’arrivée se profile à l’horizon pour une dernière surprise de taille. Surprise, surprise, mais ce que je peux révéler, c’est que c’est inédit, que c’est incroyablement bien pensé et une très belle façon de conclure cette salle qui est tout simplement magistrale. YATTAAAA !
Prochaine aventure : Dans la jungle, terrible jungle…
Au final, l’univers est totalement immersif et prenant. La culture japonaise est omniprésente avec des clins d’œil classiques. Pour autant, les finitions sont bien faites dans des salles aérées, propres avec des énigmes logiques. Alors pourquoi cette salle est si géniale ? Elle est originale depuis le début jusqu’à la fin. L’introduction mais aussi sa conclusion sont du jamais-vu. Elle caresse notre âme d’otaku, flirte avec notre passion pour l’animé et si on rajoute la bande originale de Naruto, que demander de plus… une suite peut-être ?