Walking Dead
Par L'Orga
Notre game master est clair et limpide avec nous, la suite des réjouissances n’est pas glorieuse. Nous avons eu le privilège d’être inoculé avec un virus dont les effets sont peu engageants au vu des tests précédents. Peu de chance de garder un grain de peau de bébé ou une dentition parfaite… À moins, bien sûr, de trouver un antidote en moins que 60 minutes.
Who you gonna call ?
Un désistement dans votre groupe d’ami, vous ne pouvez plus vous rendre à votre escape game ? Qui appelez vous ? Les potes d’échappement bien sûr ! Et c’est ce qu’on fait nos deux admins d’EGAF – le groupe de drogués Facebook – en nous appelant à la rescousse en cette soirée printanière.
Nous nous retrouvons donc à Vélizy-Villacoublay, prêts à affronter le cerveau à deux couleurs que nous avions déjà mis en échec à Massy. Cette fois, c’est face à un virus mortel que nous allons nous frotter. Nous devons trouver l’antidote avant la début de notre fin. Sinon, ils ne nous restera même plus nos yeux pour pleurer.
Le sas d’accueil est simple mais suffisant pour les 4 joueurs que nous sommes, cependant, avec 5 salles, cela doit être un peu plus compliqué à gérer. En dehors de ça, notre game master est au petit soin avec nous et écoute bien nos recommandations… euuhhhh, nous écoutons bien les siennes – évidemment…
Braiiiiiiiiiiiiiiiin !!!!
Bon, c’est pas folichon, c’est un laboratoire avec une palanquée de trucs sanguinolents à fouiller, rien de spécialement classe ou ragoûtant. Néanmoins, le point de démarrage de l’escape est assez évident. Il s’ensuit une gigantesque série d’énigmes toutes séquentielles et emboîtées les unes aux autres, et c’est un peu la faiblesse et la force de ce jeu.
C’est sa force car tout est logique, tout s’enchaîne bien. Il n’y a pas trop de questions à se poser. Les énigmes sont fluides et variés. Tout y passe, de la vue à l’ouïe et parfois même l’odeur… donc rien à redire dessus.
Ensuite, je parle de faiblesse car tout est trop mathématique et cartésien. On fait des énigmes plus pour faire des énigmes que pour réellement se sortir de là. On ne se sent pas spécialement apeuré ou en danger et donc dans le thème.
C’est donc un moment d’énigmes intense de par sa quantité mais qui n’est pas sans rappeler les tous premiers escape games qu’on avait l’occasion de faire il y a 2 ou 3 ans. Et c’est dommage. Il manque ce côté un peu fou qu’ont les nouvelles salles, qui brisent les standards et font vivre aux joueurs des expériences un peu plus abouties.
I’m Alive ! Alive !!!!
Bon, il s’est écoulé un peu plus de 30 minutes entre notre entrée dans la salle et notre sortie. Un temps qui aura un peu secoué notre game master. Mais c’est avec l’annonce des 299 escape games joués que nous lui apportons le coup de grâce.
Totalement sous le choc, le débriefing se fera expédier rapidement. Puis nous partageons nos expériences et nous sentons que nous avons affaire à un curieux de ce milieu qui connait le concept mais sans trop avoir d’expérience. Quoiqu’il en soit, il est très plaisant de discuter avec lui. Néanmoins, il commence à se faire tard, et il est temps pour chacun d’entre nous de rentrer et de sortir les poubelles…
Au final un escape game sympathique qui reprend et assemble bien tous les codes de base du genre. Cependant, sur des enseignes assez récentes, on peut espérer un peu plus d’innovations dans les mécanismes, les énigmes ou même l’ambiance : dommage que l’histoire ne soit qu’un prétexte. En dehors de cela, l’ensemble est bien fait et peut plaire aux joueurs cherchant à découvrir le concept tout en ayant un peu de challenge.