Zombie Motel – 2035
Par L'Orga
Toujours à la recherche d’un artefact, nous sommes cette fois envoyés en 1985 pour tenter d’enrayer la propagation d’un virus qui aurait décimé la population mondiale…
Bonne et heureuse année
En cette nouvelle année, la nostalgie s’empare irrémédiablement de nous. Entre les bons vœux et notre regard déconfit sur l’année écoulée, il est nécessaire de soit faire un bilan, soit aller de l’avant.
Quand certains se plongeront dans l’alcool ou le travail, chez les Potes, nous déciderons de voyager dans le temps : et c’est chez Kairos que utiliserons notre pass temporel. Cependant, nous l’utiliserons pour faire un bond dans le futur, directement en 2035 au sein du Zombie Motel.
Cela fait un moment que nous n’étions pas venus chez Kairos. Un grand travail appréciable à été fait sur la salle d’accueil principale. Quelques éléments de décors rendent les lieux moins austères que par le passé.
Nous sommes accueillis assez classiquement, et embarqués assez rapidement dans notre aventure. Notre game master nous explique simplement les us et coutumes de l’escape game. Le pitch est clair, comme tous les autres chez Kairos… et nous traversons le passage temporel généreusement ouvert par notre hôte – bon, elle a quand même poussé la porte grâce à son vénérable, clairement moins glamour.
Hache aux deux
Notre chambre d’hôtel est assez classique et même si quelques éléments visuels peuvent rendre mal à l’aise d’un premier abord, la fouille et la résolution des énigmes se fait assez rapidement : c’est intuitif sans être pour autant passionnant.
Contrairement à d’habitude, l’artefact est assez vite trouvé, mais ce n’est la que le début de notre aventure, la suite de notre mission s’enchaîne immédiatement et direction 2035, dans un monde post apocalyptique.
Les pièces sont assez basiques, et pauvrement décorées. On y notera énormément d’usures dues aux passages fréquents des joueurs ou aux attaques récurrentes des zombies. Les énigmes s’enchaînent très simplement, leur conception trouve leur origine à la Racine des escape game, ce qui les rend accessibles pour les débutants mais ennuyeuses pour un groupe chevronné.
L’absence de lumière un peu trop prolongée pendant une partie du jeu le rend un brin fatiguant, surtout quand les énigmes ne sont pas spécialement amusantes.
L’ambiance zombie est rendue correctement sans plus, le sang sur les murs, l’acting ou les vidéos ne faisant pas spécialement illusion. La sortie se fera donc sans grande émotion ni liesse de victoire mais plutôt comme une mission accomplie avant d’aller pointer pour rentrer chez nous.
Cranberries Motel
À la sortie, nous aurons l’occasion de discuter de l’actualité de Kairos avec Cédric, le gérant, de l’actualité tout court avec les grèves et de l’actualité des escapes.
On ressent énormément l’âge de cet escape et a l’instar du Boucher de Détroit, celui-ci devrait bientôt tirer sa révérence pour une nouvelle aventure.
Au final, un jeu qui respecte les codes des escape games à la lettre et qui peut s’avérer formateur pour les néophytes mais perd de son intérêt si vous êtes rodés à l’exercice.
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