Les Pirates des Antilles – 1727

Par L'Orga

Cet escape game vous envoi en 1727 à bord d’un bateau pirate. Ce dernier s’est échoué alors qu’il avait à son bord l’une des reliques convoitée par Kairos.

Il faut un début à tout

Cette fois-ci, nous poussons les portes de Kairos, une licence assez neuve sur Paris qui possède déjà 3 scénarios. Étant plus enclin à tenter une aventure à bord d’un navire, nous réservons donc Les pirates des Antilles. L’accueil dans la licence est spacieux et agréable.

Nous sommes totalement impressionnés par les deux ambiances qui règnent en ces lieux : un accueil magistralement blanc et impersonnel pour dire bonjour et déposer nos affaires, suivi d’un hôtel digne de Shinning vieillot, avec un papier peint horrible, mais tellement bien réalisé.

Nous apprenons donc notre mission au sein de Kairos qui est d’explorer différentes époques afin d’y récupérer des reliques recherchées par le Dieu du temps.

À l’aventure moussaillon

Une fois dans l’escape game, nous sommes saisis par cette odeur de bois rustique. Il manquerai presque l’odeur de la marée et des mouettes autour de nous pour nous permettre d’y croire complètement. Nous nous lançons à la recherche des premiers éléments et les premiers cadenas commencent à voler assez rapidement jusqu’à…

… la rencontre. En effet, notre game master est un acteur parmi les joueurs et c’est assez déroutant. Il est présent tout en nous guidant sur ce qu’il faut faire – parfois un peu trop – mais ce type de mastering m’était totalement inconnu et c’est une grande et bonne surprise.

Il y a néanmoins plusieurs soucis que nous allons rencontrer. Tout d’abord notre game master sera trop présent, nous dirigeant constamment sans nous laisser trop réfléchir à ce que nous aimerions faire. Ensuite, lors d’un déclenchement de mécanismes… quelque part, quelque chose s’est ouvert… Du coup, nous refouillons à chaque fois les salles pour tenter de découvrir ce qui vient de s’ouvrir.

Ce n’est pas très intuitif et c’est dommage. Cela ne nous empêchera pas d’apprécier le finish de cet escape game assez particulier et très apprécié. Nous sortirons donc avec ce qui semble être la relique.

Retour vers le futur

Nous rendons au maître d’hôtel de chez Kairos l’objet chèrement acquis qui nous félicite du succès de notre mission. Une fois le débriefing passé et la photo prise, nous quittons les lieux allègrement, ravis de cette première expérience.

Au final, un escape game prometteur de la licence, avec des décors crédibles et sacrément bien faits. Un mastering personnalisé mais pour nous, un peu trop présent et directif.