The Prestige
Par L'Orga
Si vous aimez les tours de magie, si vous aimez Alfred Borden ou si vous aimez prendre part personnellement aux tours : alors vous êtes au bon endroit ! Suite à un tour qui se passe mal, vous êtes projetés dans une pièce inconnue. Saurez-vous déjouer tous les tours qui s’y trouvent ?
Comme un magicien
Il y a un an, nous avions testé la licence MoviEscape et le scénario The Ring. Nous avions été agréablement surpris par la qualité et la richesse des énigmes. Cependant, petit bémol, au niveau des décors qui pêchaient un peu par leur simplicité (par manque de budget très probablement). Du coup, il était hors de question de passer à côté de cette licence durant ce nouveau voyage. C’est sur The Prestige que s’est jeté notre dévolu.
À notre arrivée – pour notre plus grand plaisir – nous retrouvons notre game master de l’année dernière ! Oh surprise : il nous reconnait également. Du coup, on passe relativement vite sur les conseils d’usage. Entrons donc directement dans le vif du sujet. Soyons honnêtes, il y a peu de scénario – enfin si, celui de rentrer, puis de sortir de la pièce.
Vient donc le moment où la magie rentre en scène. Durant le briefing, notre game master réalise un véritable tour de magie face à nous. Nous tirons une série de cartes complètement au hasard et rentrons dans l’escape game avec. Chaque carte (ou lot de cartes) est enfermé dans sa boîte. Nous devrions y avoir accès un peu plus tard dans le jeu.
Comme un lapin dans sa cage
La pièce est sobrement décorée, mais on peut d’ores et déjà se douter que tout sera utile. Et encore, c’est sans compter sur ce que l’on ne voit pas encore. Il ne faut pas se tromper, même s’il y a beaucoup d’éléments et beaucoup de place, la finition n’est vraiment pas le maître mot de cet escape game. À nouveau sa richesse se trouve dans la profusion et la qualité des énigmes !
Ce qui est génial dans cet escape game, c’est que toutes les énigmes sont en lien avec la magie, de près ou de loin. Chaque résolution ou trouvaille nous a fait avoir un grand sourire sur nos lèvres et rajoute une couche au plaisir d’être là. Non, il n’y a vraiment rien à redire sur la qualité et la quantité des énigmes de ce jeu.
Comme prévu, nous ouvrirons les différentes boîtes dans lesquelles nous avons mis des cartes au moment de briefing. Vous vous en doutez, elles nous étaient indispensables pour l’escape game. Ce sont pourtant des cartes que nous avions choisies complètement au hasard. C’est encore une fois hallucinant, même si prévisible.
C’est donc avec un large sourire sur chacun de nos visages que nous sortons de la pièce qui nous a occupés presque une heure durant. Contrairement à l’année dernière où nous avions échoués in extremis sur The Ring, cette fois nous avons triomphé des différentes épreuves dans le temps imparti.
Comme coupé en deux
En sortant, nous posons quelques questions à notre hôte sur ses autres jeux. À ce moment-là de notre voyage, nos n’avions pas planifié d’autres salles dans cette licence. Il faut avouer qu’il nous les vend bien. The Prestige étant l’une des plus anciennes et des moins réussies selon lui.
Alors mettez-vous un peu à notre place : dans la même soirée, une licence qui annule notre premier escape game hongrois, de l’autre une licence qui propose d’autres scénarios plus alléchants les uns que les autres… Cruel dilemme hein ?!
Au final, une expérience magique, que ce soit au niveau des énigmes ou au niveau des actions à effectuer ; tout tourne autour d’un seul thème et c’est réussi. Comme je l’ai déjà dit, on notera juste un scénario volontairement minimaliste et un léger manque de finition sur le décor et ce que contient la pièce, mais on en fera vite abstraction grâce à la qualité des énigmes.