L’immortel
Par L'Orga
Il ne sera pas facile de lui échapper car il semble doté d’étranges pouvoirs… Partez à la découverte de son manoir pour tenter de trouver la sortie et n’oubliez pas de bien regarder derrière vous !
Welcome to the Dungeon
Quoi de plus excitant qu’une nouvelle salle dans une enseigne qu’on apprécie ? Et bien une nouvelle enseigne à découvrir voyons ! S’appelant sobrement « Le Donjon » – nom qui me fait penser à tout sauf à un escape game – nous allons tenter d’en savoir plus sur l’immortel qui s’y cache.
Fait surprenant, nous sommes attendus sur la Place de la République… La place la moins bondée de Paris. Néanmoins, c’est sans aucune équivoque que nous trouvons notre hôte. Sorti d’un autre âge, sa tête et son costume en font un personnage fatigué, poussiéreux, presque fidèle à l’image de son maître.
Nous le suivons dans les ruelles derrière la place pour nous retrouver dans un bâtiment en pierres apparentes pour lequel le nom de donjon n’est finalement pas si usurpé que ça.
L’exploration
L’entrée en matière est presque immédiate, notre game master restant parfaitement dans son rôle d’hôte – pour nous – et d’esclave – pour son maître. Il nous fait bien ressentir le piège qui se referme petit à petit sur nous. Trop tard pour reculer : le maître attend.
Alors, nous explorons ce long donjon, errant de pièces en pièges à la recherche de… au final on ne sait pas trop : un moyen de survivre et de s’échapper peut-être. Chaque pièce à son identité, sa réalisation très propre. Traîner à la lumière tamisée dans ce donjon reste une expérience effrayante. Âmes sensibles soyez prévenues.
Reprenant les codes d’un film d’épouvante sans jamais basculer dans le glauque ou le sanglant, les énigmes se suivent sans pour autant de grande saveur. On y trouve généralement que peu d’intérêt alors que l’ambiance – elle – est de plus en plus saisissante.
On en reste sur notre faim
Le final est à la hauteur du reste : graphiquement très sympathique mais emboîté dans une énigme qui n’a pas le goût du sang. Alors tout comme notre hôte, on ressort avec plus grand chose à se mettre sous la dent.
Au final, un jeu dont les décors pourraient bien faire trembler les autres salles horreur de peur, mais les énigmes peinent à donner un intérêt global.
