Girl’s Room

Par L'Orga

Il était une fois, une jolie petite fille qui vivait dans un orphelinat. Elle rêvait d’avoir sa propre chambre. Un jour son rêve se réalisa grâce à un homme au grand cœur. Il lui offrit une chambre qui dépassait toutes ses espérances. Ce qu’elle ne pensait pas, c’est que les apparences sont parfois trompeuses et que l’homme qui l’avait pris sous aile n’était pas si bien intentionné qu’au premier abord. Qu’est-il arrivé à cette orpheline ? À vous de le trouver.

Un accueil toujours aussi étrange

Dernier jour aux Pays-Bas. On retourne chez Mama Bazooka après le merveilleux The Dome et nous attendons de voir ce que leur seconde salle peut nous réserver comme surprise. Tout comme la veille, nous sonnons puis entrons sans être de pris en charge par un game master ou gérant de l’enseigne. C’est vraiment un hall de gare ici… mais cette fois la vidéo nous accueille et nous explique le fonctionnement des lieux.

Allez, je suis mauvaise langue, notre game master arrive relativement vite, bien que j’ai eu le temps de démarrer une partie de Starfox sur N64 – un vieux souvenir d’enfance. En parlant de souvenir, dans la pièce d’à côté, nous voyons ceux d’une petite fille jouant dans sa chambre. Chambre ayant la particularité d’avoir une… cellule incorporée dans laquelle un adulte la regarde jouer à la poupée… euh… quoi ?! C’est pas un peu glauque là ?!

Ugly, madly, deeply

On se retrouve presque malgré nous dans cette chambre d’enfant où l’on n’a finalement que peu envie d’être… La réalisation est époustouflante : tout le long est sale, glauque et le rendu nauséabond. Tout y est malaisant, y compris les intentions des gens qui sont derrière tout ça.

La suite n’augure pas beaucoup mieux sur le devenir des enfants qui sont entrés dans cette chambre. L’exploration ne nous fait pas spécialement envie par crainte d’en découvrir trop. Ce que nous verrons, tôt ou tard. Les énigmes, bien qu’intrigantes sont parfois décousues et on a du mal à en suivre les tenants et aboutissants. Est-ce dû au stress ou au dégoût ? Je ne saurai le dire mais l’ensemble fonctionne quand même très bien.

Suite et fin

La fin, la chute, la sortie de cet escape est des plus macabres, comme l’a été tout le reste au final. C’est donc cohérent du début à la fin sur ce sujet. Et c’est avec moins d’envie d’y repenser que nous revoyons nos meilleurs moments.

Il est maintenant temps de laisser ça derrière nous et de penser à rentrer sur Amsterdam même avec deux très belles promesses chez Sherlocked.

Prochaine aventure : ça Vault pas le coup.

Au final, sur l’exercice de l’escape game malaisant, Girl’s Room tient son engagement au delà du raisonnable. Pour le reste, c’est plus discutable même s’il reste un bon escape game… très dérangeant…