Abduction 4 – Enterprises

Par L'Orga

L’un d’entre vous sera-t-il à la hauteur des besoins de Badalona ? Un défi réservé aux plus courageux, aux plus agiles et aux plus perspicaces.

I am the Day!

Abduction à fait très simple pour le nom de ses salles, ils les ont numérotées de 1 à 4 (actuellement). Bon fort heureusement, il y a quand même un petit surnom qui permet de les identifier. Abduction 4 : Entreprises se targue d’avoir le fameux logo jaune de Batman.

Pour le moment, la connexion entre le nom, le logo et le terme « Abduction » (enlèvement) ne nous semble pas limpide. On va donc rentrer dans la salle et la découvrir par nous même. En attendant l’heure fatidique, on patiente au soleil qui daigne enfin se présenter. Puis la porte s’ouvre, pas de briefing, pas de game master… la salle est à nous !

Et quelle salle ! Une pure Batcave s’offre à nous. Les décors, jusqu’aux moindres détails nous laissent sans voix, ou plutôt bouche bée. L’immersion est complète du début à la fin du jeu. Nous n’étions vraiment pas prêts à vivre une telle qualité de décors dans une adaptation de Batman en escape game.

Mais que fait Alfred ?

Si les énigmes se veulent ludiques et sportives (beaucoup…), tout cela est au détriment des énigmes justement. Elles se révèlent d’une absurde simplicité et valent difficilement le temps qu’on passe dessus. Du coup, on ère dans un espace de jeu absolument démentiel que je souhaite à tout le monde de voir un jour, mais notre amusement n’est pas si intense que cela. Le plaisir du joueur aura du mal à arriver alors que celui du fan – qui sourit même s’il n’est pas chauve – est bien présent.

Difficile donc d’avoir un avis éclairé sur cette salle. Ce qu’elle propose en terme de réalisation et d’univers pour les adeptes de Batman est juste hallucinant. Par contre en terme de jeu en lui même, les fans de casse-têtes restent globalement sur leur faim.

Why So Serious

Évidemment, parler de Batman sans parler du Joker serait pure folie. Alors on justifie notre présence par un twist assez mal scénarisé mais qui a le mérite de laisser le joueur sur un climax final amusant. En sauvant ainsi la Batcave, nous gagnons quelques goodies très utiles et qui nous servirons régulièrement depuis lors : là-dessus, aucun regret.

Prochaine aventure : 700 questions why?

Au final, si le jeu n’a pas éveillé la fibre ludique de notre groupe, il faut reconnaître le travail de conception réalisé dans cette salle. Non seulement elle a réussi à réveiller nos petits cœurs de DC fan, mais elle a grandement éveillé notre intérêt sur l’avenir des escape games du genre : l’exploration du champ des possibles quand ils s’attaquent aux blockbusters avec cette qualité de décors. Un incontournable pour les yeux et le public cible.