Al Capone
Par L'Orga
« Aidez Big Al à trouver de l’alcool grâce à des énigmes logiques et spectaculaires et à le livrer à la mafia. Vous vous retrouverez dans les années 30, le monde d’Al Capone entre jeu et commerce de substances interdites. »
Dans l’intimité
Après notre particulière expérience sur Alcatraz, c’est avec une certaine fébrilité que nous nous engageons dans la salle Al Capone. Mais avant cela, nous continuons nos échanges avec notre gérant/concepteur/game master mais de façon un peu plus personnelle, peut-être même un peu trop. Il est temps de jouer !
La salle commence sur un salon assez ordinaire et on peut d’ores et déjà imaginer le nombre de secrets qu’elle renferme encore. Une fois encore, nous butons un peu sur les énigmes mais cette fois ce n’est pas spécialement à cause de leur conception, mais plutôt par leur singularité.
Chez le Parrain
En dehors d’une énigme des plus discutables, le reste est cohérent et imaginatif, quoiqu’un peu trop code-cadenas dans la deuxième pièce. Nous apprécierons plus particulièrement la fin de l’escape game qui laisse la part belle à l’inventivité. On sent que cette salle a pu profiter de l’expérience acquise lors de la création d’Alcatraz pour pousser l’expérience un peu plus loin.
Néanmoins, si on prend en considération que la salle n’a que quelques mois d’âge, elle utilise encore des ficelles d’énigmes assez vétustes. Du coup, on oscille entre la satisfaction de voir des idées originales et d’autres complètement hors sujet. Les décors sont assez minimalistes, on sent qu’on est dans un escape game qu’un l’habitant à créé chez lui. Tous les meubles se veulent utiles à l’endroit où ils sont et peu d’éléments servent à la décoration.
Chez l’habitant
En sortant, nous accuserons la fatigue. De plus, nous avons encore pas mal de route à faire pour aller nous coucher. Nous prenons donc rapidement congés de notre hôte.
Prochaine aventure : Casser la Barack
Au final, la prohibition est bien à l’honneur dans cet escape game qui propose une étonnante combinaison d’énigmes vieillottes et de rebondissements créatifs. L’ensemble se veut néanmoins cohérent et la partie finale des plus agréable à jouer.