CyberCity 2049

Par L4ure

Cyber City 2049 : inspiré d’un style CyberPunk et basé sur des films comme Matrix, Blade Runner et Terminator. Plongez dans un monde décadent, corrompu et sans scrupules. Vos décisions seront plus importantes que jamais.

Choisis la pilule rouge et tu restes au Pays des Merveilles

Notre expérience chez Escape Barcelona a commencé la veille avec Alien où nous avions été reçus assez sèchement, mais nous mettons cela sur le compte de notre retard. Cette fois nous sommes à l’heure et pourtant l’accueil est toujours très froid, pas désagréable mais presque. Nous comprendrons que cela fait partie de l’immersion pour l’ensemble des salles que nous jouerons dans cette enseigne. Soit.

Notre aventure commence doucement. L’espace proposé est intéressant, mais les premières énigmes sont très classiques, pas vraiment intégrées. Heureusement, il ne s’agit que de l’introduction. Une fois que nous arrivons à destination, les choses sérieuses commencent ! Et au passage : c’est avec un grand plaisir et une équipe de charme que je m’apprête à réaliser ma 400e salle ! (L4ure)

Là dedans, t’as le ciel en logiciel

Wahou ! Il n’y a pas d’autre mot ! On ne nous a pas menti, CyberPunk nous voulions, CyberPunk nous aurons ! D’aucuns diront qu’il est facile de réaliser ce type de décor, qu’il suffit d’utiliser un lieu un peu abimé par le temps, des murs et sols en béton, en y ajoutant quelques objets sur le thème et que cela fera l’illusion.

Mais là, il n’est pas question d’illusion, nous y sommes vraiment, dans les moindres détails ; c’est impressionnant et ce même en y regardant de très près. L’originalité, la réalisation et la cohérence sont largement au rendez-vous. Nous évoluons dans un magnifique espace, dans tous les sens du terme.

Nous sommes emportés par la multitude d’actions à réaliser et d’énigmes à résoudre. Il y en aura pour tout le monde, chacun s’affaire de son côté puis nous mettons tout en commun pour continuer à avancer. La fluidité est impressionnante. Pas un seul instant nous n’avons de temps mort ou de doute sur la prochaine action à réaliser.

Tour à tour, nous devenons sportifs, discrets puis loquaces. Le jeu fait partie intégrante de cette aventure et la rend encore plus dingue. Chaque équipe profitera forcément d’une expérience unique, plus ou moins folle en fonction de l’implication et de la répartie des membres du groupe, autant dire que ce n’est pas un problème pour nous. Ceci étant, le niveau d’interaction peut gêner les plus anglophobes d’entre nous.

Nous ne sommes plus dans un jeu. nous vivons le moment à fond. Les énigmes n’en sont plus et nous avançons étape par étape, dans ce qui est devenu notre monde. Le dénouement approche, la tension est à son comble – et ce n’est pas peu dire ! Le seul petit bémol concerne le choix final, qui dans la précipitation imposée par le scénario, passe un peu inaperçu. Quoi qu’il en soit, nous avons sauvé le monde et c’est bien le principal !

Choisis la pilule bleue et tout s’arrête

Les avis de l’équipe sont partagés. Bien sûr la salle est belle et c’est indéniable. Surprenante et ce n’est pas discutable. Très bien réalisée et ce n’est pas négociable. Mais l’univers (sonore) n’a pas transporté tout le monde. Le seul petit bémol concerne le choix final, qui dans la précipitation imposée par le scénario, passe un peu inaperçu.

Note de l’auteure : personnellement, elle sera ma préférée du séjour, car j’ai été totalement embarquée notamment grâce à son roleplay imaginatif et varié. Et pourtant ce n’est pas un thème que j’affectionne en général. Mais l’ensemble m’a impressionnée à tout point de vue. Je manque d’objectivité parce que c’est la 400e ? Possible, mais j’assume.

Prochaine aventure : L’Égypte en kit

Au final, qu’on aime ou qu’on n’aime pas le style, il est indéniablement d’une rare perfection. Ce jeu est complet, imaginatif et en terme d’espace, il est tout simplement gigantesque. Le scénario est en plus captivant et il y a une myriade de choses à y faire. Tout simplement une expérience inoubliable.