Echo Squad
Par L'Orga
Prenez les commandes du premier sous-marin interactif de Paris pour une mission simple : rechercher des ressources vitales dans les profondeurs. Choisissez le rôle qui vous correspond et embarquez moussaillons !
Celui qui remplaçait Selgorn
Il paraît que quelque chose de vraiment différent est arrivé sur Paris : Echo Squad. Nous ne parlons pas ici d’un escape game, mais plutôt d’un jeu vidéo interactif et immersif.
Nous arrivons donc au 5e étage de l’Escape Lab, là où fut jadis l’escape game sur Edward Selgorn. Les lieux n’ont pas trop changé sinon les portes du fond, plus adaptées à l’aventure que nous nous apprêtons à vivre.
Notre game master revêt ses plus beaux habits steampunk (j’avoue que l’imper est méga stylé !). Il nous explique d’entrée de jeu le concept. Un sous-marin, des rôles variés, une mission et soyons pragmatiques : sûrement des problèmes en vue.
Celui qui s’enfonçait dans les profondeurs
La prise en main du sous-marin est assez simple. On y trouve très facilement nos marques et ce que l’on doit y faire. Ce qui est plus compliqué en revanche est de doser la portée de nos actions. Cependant après quelques essais, l’aventure peut commencer.
C’est graphiquement très intéressant et immersif. La projection dans le sous-marin est parfaite. Il ne manquerai que les vibrations dans les cloisons et le sol pour rendre les sensations parfaites.
Le seul point noir pour moi a été que les ordres de missions arrivent au fur et à mesure de nos aventures. Cela a engendré une pollution sonore qui nuisait à l’expérience de jeu. Sachant qu’on a toujours besoin de communiquer entre nous à propos de tous les événements qui se passent autour de nous.
Il a été également assez dur d’échanger nos rôles – une fois ceux-ci maîtrisés – pour voir un autre pan de l’aventure. Du coup nous nous sommes cantonnés à un rôle tout du long. Et pendant une heure, faire constamment la même chose est long.
Celui qui réussissait la mission
Malgré tout, notre jauge d’air commençait dangereusement à diminuer et c’est avec à peine 6 % d’oxygène restant que nous rejoignons la base, la mission remplie.
À la sortie, notre game master avait enlevé sa parure de Némo pour redevenir un civil. Nous avons eu l’occasion de discuter un peu avec lui car aucun groupe ne venais jouer après nous… et puis il y a peu de rangement à faire aussi.
Au final, une expérience graphiquement intéressante, avec un concept novateur. Mais il manque ce petit plus pour atteindre la perfection. Ce petit plus : c’est plus de fun, de fluidité, un peu de secousses, et moins de routine. Mais cela reste néanmoins un bon gros jeu vidéo à partager entre amis.
Ping :Maya Jungle – Les potes d’échappement