Jumanji

Par L'Orga

Venez découvrir ce qui est arrivé à Alan Parrish. Mort d’inquiétude suite à sa disparition, ses parents cherchent en vain des réponses… Ces dernières se trouvent sûrement dans le grenier dont il parlait sans arrêt.

Ju• fais ma 600e salle !

Cela fait un jour et demi que nous arpentons les routes de Belgique et nous n’avons fait que progresser dans la qualité des escape games du Plat Pays. Il était évident que cela devait s’arrêter à un moment, et celui-ci est donc arrivé. Là où je suis d’autant plus rancunier, c’est qu’il s’agissait, à titre personnel et complètement égoïste de ma 600e salle.

Nous retrouvons un thème que nous connaissons bien également avec le fameux Jungle Quest de Perpignan. Et il faut avouer que la comparaison était/est/et sera difficile pour tous les joueurs ayant fait cette salle. En fait, tout simplement, elle ne tient pas la route… Ne s’invente pas Robin William qui veut…

Ju• m’en mords les doigts

Comme on pouvait s’y attendre, nous entrons dans un grenier pour y commencer notre première épreuve. Mais si ce n’est pas l’introduction la plus originale, elle reste néanmoins nécessaire pour être propulsés dans la jungle luxuriante de Jumanji. Nous commencerons donc à jouer avec pas moins de trois énigmes auditives d’affilés, et ce, en anglais. Alors certes, il est difficile de reprocher à l’enseigne de ne pas proposer le jeu en français, mais par contre, je maintiendrai le manque d’originalité et d’accessibilité de ces premières énigmes.

Par la suite, les énigmes se suivent et perdent de leurs charmes au fur et à mesure que nous les enchaînons ; tant par leur manque d’intérêt global que par un matériel usé par les joueurs avant nous. L’escape game est peu voire plus du tout entretenu, laissant apparaître des mécanismes à vue d’œil, des câbles électriques accessibles et du plastique à deux doigts d’être séparé de son socle. En un mot, tout est laissé à l’abandon.

Ju• m’en sors blasé

Alors, c’est sans spécialement d’emphase que nous finirons par crier Jumanji qui ne sert pas de cri de victoire, mais plutôt de soulagement que cette expérience s’arrête enfin. Au sortir notre game master, bien consciente de notre niveau de déception, ne prendra pas trop la peine de jauger notre humeur et cherchera plutôt à éviter notre regard. Nous quitterons donc les lieux dans une politesse mutique réciproque.

Prochaine aventure : en prison sans passer par l’Alcatraz départ

Au final, un escape game usé dont il est abusé de faire encore commerce de nos jours. Soit il convient d’entretenir les salles, soit il faut les fermer au public. L’amusement n’est pas là, l’originalité du thème non plus. Le lien avec les joueurs, cette fois, est réellement manquant, comme le nom de l’enseigne l’indique.