La lampe merveilleuse
Par L'Orga
La légende veut qu’un trésor serait enfoui dans la caverne aux merveilles, il s’agit d’une lampe merveilleuse capable d’exaucer n’importe quel vœu. Une fois entrés dans la grotte, il vous reste une heure pour la trouver, sinon vous deviendrez l’un des trésors de cette caverne !
Notre premier vœu
Il nous a fallu quelques bons mois – et accessoirement l’ouverture d’une nouvelle salle – pour oublier le choc émotionnel laissé dans nos mémoires par l’affaire DXK et retourner franchir les portes de Wanderlust. L’enseigne n’a pas énormément changé depuis un peu moins d’un an. Seul l’aménagement de l’étage à été modifié pour accueillir la nouvelle salle dont nous allons parler ici.
Nous sommes accueillis et briefés de façon plus conventionnelle que nos deux dernières fois : comprendre avec un bipède habillé et sans chapeau champignon (et encore, le déguisement très Aladdin est particulièrement échancré, mais on est très loin de l’attirail cuir et fouet se DXK). L’histoire est simple : trouver et dérober la lampe magique pour pouvoir exaucer trois vœux (enlever de ma mémoire quelques escape games ne serait pas du luxe…).
Le second vœu
L’entrée est très analogue avec l’une des autres histoires de l’enseigne. On a l’impression que l’idée a tellement été encensée qu’ils ont manqué d’inventivité pour l’entrée de la caverne, alors qu’en fait, c’est sur cette salle que cela correspond le mieux. Mais elle prend tellement de place dans cette micro-salle que la mise en bouche est légèrement gâchée.
La suite n’est pas plus spacieuse ne laissant que peu de possibilités de déplacement pour résoudre les énigmes. À trop vouloir faire un effet « grotte » tout l’espace est mangé presque inutilement. Les énigmes elles aussi ont été mangés par le manque d’idée. Alors que la fin commence à devenir intéressante, le final est complètement gâché par un twist qui aurait pu être excellent si il avait été bien orchestré. (Faites qu’ils trouvent un moyen de rendre plus pêchue la sortie !)
Le dernier vœu
Devinant notre incrédulité – visible depuis les plus hautes tours du château d’Agrabah – notre game master ne s’attend pas à une liesse générale à notre sortie ou à des éloges. Difficile de s’enthousiasmer sur une salle qui, d’un côté se propose d’accueillir cinq joueurs mais de l’autre est incapable de leur permettre de se mouvoir dans un espace si intimiste.
Il est également difficile d’apprécier les peintures réalisées avec plus ou moins de réussite à la main avec toutes les possibilités qu’il y aurait de faire des choses plus travaillées. Et enfin, comment qualifier une fin qui se veut faire vivre un moment “Space Moutain” sans le côté Space et sans le côté Mountain. Alors si je dois faire un dernier vœu : faites nous rêver sur la fin ! Rendez-nous ce décollage inoubliable !
Au final, si le thème peut faire rêver, la réalisation à voulu trop en faire au détriment de la jouabilité. Les énigmes sont néanmoins intéressantes à faire et proposent un chouette défi pour retrouver la lampe mystérieuse. Il manque juste un pep’s à la fin pour faire briller des étoiles dans nos yeux. Dommage d’avoir sacrifié pas mal de choses au nom de l’espace.