La reine d’Angleterre

Par L'Orga

La reine d’Angleterre est sur le point d’être assassinée par un agent du MI6. Faisant nous même partie du service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni, il nous faut découvrir quel est ce collègue qui en veut à la vie de notre souveraine.

La liste des actes héroïques des Potes s’allonge

Il y a quelques semaines, durant notre escapade à Londres, nous vous avons sauvé des plans de Moriarty, mais également de la transformation de la population mondiale en mouton. Cette fois, c’est depuis Paris que nous avons l’occasion de sauver la reine d’Angleterre.

Nous poussons donc la porte de Room Rush pour la 3e fois et nous frotter à leur dernier scénario – actuellement. Nous y retrouvons notre habituel game master au débit de parole inintelligible. Cette fois, c’est par abandon pur et simple que je me passerai des explications d’usage en débranchant mon sonotone. Ça tombe bien, le synopsis est simple !

Un de nos collègues du MI6 ne donne plus signe de vie et la hiérarchie commence à s’en inquiéter. Sa disparition est d’autant plus inquiétante qu’il mène officieusement une enquête interne. En effet, un de nos propres agents projetterait d’assassiner de la Reine. Nous sommes donc invités à nous rendre sur les lieux de son enquête.

La liste des suspects se réduit

C’est donc dans l’appartement de l’enquêteur disparu que nous nous rendons pour reprendre son investigation. Sur la base des indices récoltés nous allons tenter de résoudre l’enquête. On se retrouve là dans une partie que j’aime le moins dans les escape game : les enquêtes par éliminations. Le but est de réduire la liste des suspects en fonction des éléments en notre possession.

Côté décor, c’est assez minimalisme. Même si la réalisation est soignée et parfois assez surprenante, chaque élément sert. Il n’y a aucun ici aucun objet supplémentaire prévu pour nous plonger un peu plus dans l’histoire. Ceci limite malheureusement notre immersion dans l’histoire.

En ce qui concerne le mastering, c’est le principal problème du jeu : ou plutôt, je devrais dire l’acting. Tout comme dans La supérette, notre maître du jeu souhaite prendre un rôle concret dans l’histoire. Mais ce rôle est mal maîtrisé et encore plus mal scénarisé.

D’une part, nous avons une enquête dont il faut rendre compte pas à pas à notre hiérarchie – ce qui, à mon sens, est assez pénible. D’autre part, cette même hiérarchie joue un rôle peu convainquant tout au long de l’escape game. Au final, le mélange ne fonctionne pas, l’ambiance devient donc sans saveur ni relief pour notre équipe.

La liste des escape game s’allonge

C’est donc sans conviction que nous sortons de cette salle et ce malgré un petit rebondissement de dernière minute qui est, ma foi, intéressant. Le reste de la séance sera du même niveau que le briefing et j’avoue n’avoir qu’une seule envie : partir le plus rapidement possible.

Au final, un escape game bien décevant sur le thème proposé par rapport aux deux autres que propose l’enseigne. Quelques idées intéressantes mais mal exploitées. L’aspect escape game passe au second plan d’une pseudo -enquête peu motivante, le tout baigné dans une immersion qui est loin d’être aboutie.

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