Le 7e passager
Par Fragui
Année 2137. Planète Thédus, le NAMCA, votre vaisseau militaire, a atterri pour s’enquérir de la santé des occupants de la base scientifique « DW-BLAC », dont vous êtes sans nouvelles. Vous venez de découvrir les sombres secrets de cette base, secrets qui vous poussent à quitter cette planète au plus vite.
Vous embarquez dans le NAMCA et décollez rapidement, mais on a peut-être été encore plus rapide que vous et un passager clandestin s’est invité au voyage. Le NAMCA est infesté, c’est lui ou vous, la course contre l’intrus commence.
Genre on l’avait pas vu v’nir
Si vous arrivez sur ce récit sans être passé par la case Hostile, sachez que le 7e passager est le second scénario du double escape game l’Invasion Alien. Il peut se jouer en une seule fois, mais il est plus judicieux de le découvrir après avoir joué le premier volet de l’histoire, soit immédiatement avant car c’est possible, soit lors d’un précédent passage chez Escape Yourself, Mulsanne.
Ayant opté pour l’option d’enchaîner les deux scénarios en une session de deux heures d’affilé, c’est donc sans transition que notre périple se poursuit. Alors que nous quittons in extremis la planète Thédus à bord de notre vaisseau NAMCA, nous comprenons très vite que le retour au bercail ne va pas être si simple.
Où est la bombe anti-morbac ?
Le retour dans notre vaisseau apporte son lot de surprises et de challenges. Ici les énigmes éveillent notre fibre ludique malgré un contexte dramatiquement urgent. On sent bien que l’énergie monte et que la tension va crescendo. C’est néanmoins précisément le moment où l’interaction entre les joueurs est particulièrement mise à l’épreuve. Sans une bonne dose de coordination et de communication, je ne donne pas cher de la peau des joueurs car les satanés xénomorphes – eux – ne laissent aucun répit.
Contrairement à l’ambiance que nous avions vécue dans la station spatiale durant Hostile, le rythme s’accélère considérablement. Le climax du jeu est intense et loin d’être gagné d’avance. À trois joueurs, nous avons du mouiller nos chemises et de façon totalement ludique – Ca valait le coup !
Fiou, sauvés !… On est sûr ?
Nous savourons notre victoire, rejoints par notre game master pour un débriefing circonstancié ! Sur cette deuxième partie de l’aventure, le mastering a lui aussi pris un tournant et le parti pris est intéressant. Nous aurons le plaisir d’en discuter avec notre game master et avec Tony et même si le thème spatial n’est pas forcément notre goût premier, nous avons passé globalement un bon moment.
Pour terminer, que dire de l’enchaînement des deux scénarios ? Pour nous, c’est une excellente idée bien mise en œuvre pour l’Invasion Alien. L’histoire est cohérente, aisée à suivre, même si l’intérêt des énigmes nous a semblé un brin inégal entre les deux parties. Nous avons eu un moment peur de nous essouffler mais que nenni nos créateurs sarthois ont su dynamiser le jeu et rendre ce double escape game prenant et surprenant. Le game master est ici un des facteurs particulièrement clés de l’expérience.
On serait bien resté discuter davantage mais le temps continue de filer et c’est au pied de la borne photo qui immortalisera notre aventure que nous laissons notre commandant repartir à son QG.
Prochaine aventure : Veni, vidi, de Vinci
Au final, nous avons joué ce scénario à la suite du premier volet de l’Invasion Alien et l’enchaînement représente un challenge intéressant. Cette seconde partie est plus originale et met davantage à contribution la communication et la collaboration entre les joueurs. La montée en pression jusqu’au final ravira les amateurs du genre. N’hésitez pas à tester !