Le cabaret des deux mondes

Par L'Orga

L’agence temporelle Prizoners vous envoi en 1911 pour enquêter sur une affaire de disparitions dans la capitale. L’agent le plus célèbre : Émilie Duplantier est partie avant vous mais ne donne plus signe de vie. À vous de jouer.

Je ne suis pas un numéro

Prizoners a fait un pari étrange, celui de fermer deux salles afin d’en créer une seule. Alors que l’ère est plus dans la prolifération que dans la fermeture, ce choix est pour le moins inhabituel, maintenant voyons voir ce que cela donne. Nous avons cette fois profité d’invitations de type « Presse » donc nous étions attendus pour ce que nous étions : des blogueurs. Le hall d’accueil en cours de construction semble très prometteur au regard de ce qu’il y avait avant. C’est spacieux chaleureux.

Nous discutons donc un peu avec les équipes puis nous nous engouffrons dans le maintenant familier « sous-sol » de Prizoners.

– de cirque –

Émilie Duplantier (est-ce un lien de famille avec le mariage éponyme ?) a disparu à travers les méandres du temps et de l’espace. Il est de notre ressort d’apprendre ce qui lui est arrivé, et comme toujours, nous n’avons qu’une heure pour cela.

La mission est donc claire. Nous sommes donc envoyés directement dans son appartement, l’enquête peut enfin commencer. La fouille ne nécessitera pas d’utiliser les talents de nos fins limiers, c’est principalement de l’observation et de l’association d’idées dont nous aurons besoin. Ce qui est impressionnant c’est l’espace pris par le jeu, quand on nous parle de plus de 130 m², c’est en effet totalement crédible à tel point qu’on en perd toute géolocalisation des lieux.

Chaque nouvelle salle apporte son lot de fouille et de remise à zéro des énigmes car rien ne suit d’une pièce à l’autre. En effet, une fois la pièce précédente terminée, rien ne sera plus utile dans la suivante. L’histoire est du coup assez dense mais on se perd avec tous ces changements d’ambiance et il en va un peu de même pour la décoration.

En effet, c’est tout d’abord un bel appartement dans lequel nous évoluons avec de belles finitions. Au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, les décors perdent de leurs superbes en détails jusqu’à laisser transparaître quelques câbles ici et là. Espérons que quelques ajustements mineurs permettrons de rattraper quelques manquements esthétiques trop flagrants. Néanmoins, c’est très agréable d’évoluer au sein des énigmes et des lieux jusqu’à, fatalement, retrouver Émilie – ou du moins apprendre ce qui lui est arrivé.

Je suis un homme libre

Le scénario durant 70 minutes, nous sortons donc victorieux assez laborieusement mais sans indices. Le retour se fait donc avec un débriefing de ce que vous avez sous les yeux en plus détaillé. L’équipe étant à l’écoute de nos différentes remarques.

Nous sortons un peu épuisés de cette heure intense sans parler de l’avant—après…

Au final un escape game conséquent et intéressant à faire, gardant toujours la même philosophie qu’avant tout en se rénovant complètement. L’idée est intéressante même si je pense qu’il faut travailler un peu plus l’histoire qui se perd au fur et à mesure des salles.

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