Nautilus

Par L'Orga

Qui n’a jamais rêvé d’être aux commandes du Nautilus et d’en percer tous les secrets ? Prenez la place du capitaine Nemo à bord du sous-marin, et soyez prêts à tout découvrir ce que cette aventure vous réserve.

La preuve par 8

À peine implanté dans la capitale, les éloges fusent déjà au sujet de la toute nouvelle licence Unleash et de son Nautilus. Il fallait bien qu’on aille voir de quel steampunk il retourne, la curiosité des Potes ayant été piquée au vif. C’est donc avec élan et prêts à décortiquer chaque éléments de jeu que nous poussons la porte de l’enseigne. À l’abordage !

Nous arrivons dans un espace alloué juste gigantesque, même s’il manque encore un peu de personnalisation dans les espaces inutilisés, ce qui est bien normal pour une toute nouvelle licence. Mais en ce qui concerne l’accueil, l’essentiel est là : une superbe affiche sur Nemo, les fondamentaux (aka bonbons et boissons) et surtout un game master réellement passionné, juste pour nous.

Les discussions vont bon train et plus notre hôte nous parle, plus j’ai hâte d’entrer dans le Nautilus. Non, que le discours soit barbant, bien au contraire : on salive à l’idée de découvrir les solives du sous-marin. Mais nous attendons patiemment notre tour, le temps que les explications d’usage soit terminées. L’instant tant attendu arrive enfin et rien qu’à l’ouverture de l’entrée de l’escape game, on sait qu’on va passer un grand moment.

L’attaque des 8

L’approche est simple, une histoire narrative. Pour le côté narratif, on ne se fout pas de notre gueule. Notre équipe reste en contact avec un autre groupe (aka notre game master) qui fouille la partie opposée du Nautilus et nous informe de sa progression. Qui plus est, nos actions vont avoir des répercussions sur eux et inversement. C’est ainsi que l’aventure progresse au travers des énigmes que nous nous devons de résoudre – comme à l’accoutumée…

La magie opère d’emblée grâce à des décors de dingue et une réalisation irréprochable. Si vous voulez notre définition d’un effet « Waou », je pense qu’on y est parfaitement ! Même s’il est osé de parler d’immersion – lorsque l’on est nous même immergés – à aucun moment je ne me suis cru ailleurs qu’à bord du Nautilus et ce, quelle que soit la pièce du sous-marin fouillée.

Les énigmes finalement n’en sont pas, nous vivons une aventure non linéaire. On se prête tellement au jeu qu’on avance sans trop se rendre compte qu’on est réellement dans un escape game. À l’intérieur, on a en réalité qu’une seule envie : savoir ce qu’il va se passer ensuite.

La suite – et la fin – je vous laisse la découvrir par vos propres moyens : en allant rencontrer le capitaine Némo vous-même. Nous remontons donc à la surface, émerveillés d’avoir vécu un de ces grands moments que peuvent offrir les escape games extraordinaires.

Vers l’infini et au-delà

Nous étions trois Potes à plus de 350 escape games chacun au compteur et nous avons tous eu un coup de cœur pour cette salle. Quelle que soit l’approche de chacun d’entre nous, nous reconnaissons qu’elle devient l’incontournable dans le milieu des escape games parisiens.

Une fois sortis du monstre de fer, nous échangeons beaucoup plus avec Loïc sur le genèse et la réalisation de son projet afin de découvrir plus encore ce qui se cache derrière Unleash.

Au moment où j’écris ces lignes, je sais que l’avenir me permettra de rencontrer, hors de Paris, des personnes ayant participé à ce projet et de pouvoir en savoir encore plus. Nous aurons l’occasion d’en reparler…

Au final, nul n’est besoin de vous faire un dessin. Unleash et son Nautilus rejoint directement la liste des meilleurs escape games qu’il faut impérativement faire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.