Room Angie

Par L'Orga

Pour sortir de Room Angie, vous devrez terminer le jeu et crier son nom trois fois. Des énigmes et des épreuves qu’il faudra résoudre vous attendent, ce ne sera pas facile, il vous faudra collaborer en équipe. Êtes-vous prêts à vivre une expérience différente ? Bienvenue à Room Angie !

Un problème de personnel

Tout frais, zen et reposés suite à notre massage précédant, nous reprenons la route en direction de Roomanjie. Cette salle fut, par le passé, élue au TERPECA, ce qui justifiera sa présence sur notre To Do List.

Néanmoins, la démission – il y a quelques jours – de leur seul game master anglophone va rendre cette session très compliquée. Nos deux hôtes nous accueillent chaleureusement mais ne peuvent discuter qu’en Espagnol ; on s’adapte et on va compter sur l’enthousiasme réciproque et le non verbal pour communiquer. Dès l’accueil, nous rencontrons une exploratrice pleine d’énergie aux accoutrement ressemblant en tout point à ceux d’Alan Parrish.

Un problème de langue

Le manoir dans lequel nous posons nos pieds est tout bonnement gigantesque, nous avons de la place pour bouger, mais tout autant de choses à fouiller. Dans ce genre de configuration, nous avons des éléments fragmentaires pour résoudre un peu l’ensemble des énigmes, mais avons du mal à comprendre laquelle est le point de départ, l’histoire demeurant assez linéaire.

Nous finissons par trouver – un peu livrés à nous même – et par évoluer au gré des énigmes pas spécialement compliquées, mais plutôt contre-intuitives. L’ensemble n’est soit pas fluide, soit on comprend bien l’idée mais pas les tenants et aboutissants ; l’enthousiasme initial s’estompe avec le temps de jeu. Jusqu’au point d’orgue de l’énigme audio ; heureusement la bande son est tout en anglais mais « rapide » et surtout looooooongue, sans pause. Notre game master aura beau tenter de se démener pour nous la faire comprendre : nous peinerons à la résoudre. Même en français, elle aurait été laborieuse et peu ludique.

À côté de cela, les décors sont époustouflants, autant en hauteur sous plafond qu’en précision. Cela rajoute une crédibilité forte et une immersion intense dans cette maison habitée par la jungle. Malheureusement,  malgré un final vraiment sympa, ça n’a pas rattrapé notre frustration accumulée sur l’ensemble des énigmes.

Un problème qui n’en est pas un

Alors confondus en excuses sincères pour leurs anglais approximatifs, nos game masters sauvent, par leur gentillesse, cette fin de session compliquée. Difficile de leur en vouloir, ils auraient préféré avoir un collègue anglophone disponible et nous aurions préféré être plus à l’aise avec l’anglais en mode mitraillette. Néanmoins, je reste persuadé qu’une énigme aussi longue oralement reste une mauvaise idée, même dans notre langue natale.

Prochaine aventure : La maman du petit Nathael est attendue caisse 2

Au final, avec de somptueux décors crédibles sur l’invasion d’une maison par une jungle luxuriante, cette salle n’a pas à rougir de sa qualité graphique. Cependant, les énigmes sont perturbantes et trop alambiquées pour que le jeu soit fluide du début à la fin.