The Crystall Skull

Par L'Orga

Dans un ancien temple maya du Dr Jones a découvert un artefact de grande puissance – un crâne de cristal. L’artefact est une source de connaissances dépassant notre compréhension, pour laquelle nous ne sommes toujours pas prêts. S’il tombe entre les mains de Thulé, la confrérie secrète des nazis, sa force leur permettra de dominer le monde entier. Indiana disparaît, fuyant les poursuivants nazis et cherchant fanatiquement le crâne de cristal. Dans son journal, l’archéologue décrit des codes secrets, des symboles anciens et des aventures dangereuses dans les jungles mayas inaccessibles et les déserts déserts d’Égypte qui vous aideront, vous et votre équipe, à remettre le crâne de cristal à sa place.

La « meilleure » histoire du professeur

Indiana Jones a certainement lancé des vocations pour l’archéologie. Qui n’a jamais rêvé d’être ce professeur sexy, tombeur, courant à travers le monde à l’aventure ? Néanmoins, le quatrième film est à la saga ce que Dragon Ball Evolution est au manga : un hérésie. Et pourtant, certains s’entêtent à vouloir nous faire revivre cette histoire de crâne de cristal. Allons-y, lâchons-nous en soupirant. Qui sait… ?

L’accueil est assez standardisé avec un guichet ne permettant pas trop de voir si le game master nous a vu ou s’il est juste derrière à passer sa commande Uber Eats, sans nous calculer : c’est vrai qu’il commence à faire faim. Là n’est pas le débat, entrons finalement dans le bureau du professeur Jones.

Le « meilleur » escape de Sofia

Bon, on va pas se mentir, c’est pas foufou. Tout est dans un carnet que l’on doit suivre, page par page, comme on ferait le gâteau de mémé, à la lettre séquentiellement. Un passage secret derrière le bureau qui nous amène tout droit en pays Inca ou Maya. Des énigmes pas plus passionnantes que cela et enfin : lui.

Bien trop présent, trop pressant, un game master cherchant soit à finir sa journée au plus tôt, soit à nous rappeler que si le bouquin existe, c’est qu’il faut passer une heure à le lire. Bah c’est ce qu’on fini par faire : on arrête de fouiller et on fait ce qu’il y a d’écrit comme des automates, histoire d’avoir la paix.

Le « meilleur » moment du voyage

La sortie ne se fait pas sous une liesse généralisée. Le crâne de Cristal empoché, j’ai plus eu l’impression de lire une histoire en voyant mes compagnons d’infortune bouger à ma demande qu’autre chose. Alors, on fuit. On part d’ici direction la dernière enseigne de notre voyage.

Prochaine aventure : Trois pièces à clé

Au final, une session des plus décevantes sur un thème pourtant capable de nous faire rêver. Trop guidés que ce soit par le cahier de note ou par notre game master. Le but étant sûrement d’écourter les séances le plus possible sans se prendre la tête à accompagner une expérience de jeu. À éviter absolument.