The Mentalist
Par L'Orga
Patrick Jane, consultant pour le CBI, et ses collègues ont été enlevés et peut-être par John Le Rouge lui-même. Saurez-vous résoudre les différents mystères de cette enquête, faire le tri dans les suspect et finir par vous échapper par la même occasion ?!
The Last One
Et bien nous y voilà, après des mois de préparations : 23 escape games planifiés, 24 réalisés, attaquons enfin le 25e et dernier article de notre Budapest édition 2018. La rédaction de tous ces articles fût un exercice bien laborieux. C’est un peu comme un journal ludique de ce week-end avec quelques détails en plus.
Nous sommes donc toujours chez MoviEscape pour la 3e fois de ce week-end. Et y a pas à dire, c’est de la bonne. Pour cet escape game, nous changeons de lieu et nous dirigeons dans d’autres locaux à quelques mètres de Sherlock Holmes Trail. Mais attention rassurez-vous, on ne perd pas les bonnes habitudes de Budapest : nous sommes toujours en sous-sol.
Dans ces nouveaux locaux, jouxtant The Mentalist, notre game master nous présente rapidement le scénario Lord of the Rings qui va être refait dans les mois à venir. Il avait l’air intéressant à jouer mais souffrait visiblement d’un budget limité ; les décors étaient simplistes. De son aveux même, rendre l’univers du Mordor en escape game – sans fonds – n’est pas forcément simple.
The Longuest One
L’escape game sur le mentaliste dure en réalité plus d’une heure. Au vu de la quantité de choses à faire, ce n’est pas tout à fait inutile d’avoir 90 minutes devant nous. Comme à l’accoutumée dans la licence, le décor est réduit à sa plus simple expression. Les meubles et les boîtes un peu partout font difficilement le lien avec l’univers de Patrick Jane. Cependant – comme un signe de défi – la marque de John le rouge ajoutée tout autour de nous fait peser sur nos têtes une épée de Damoclès.
Ce n’est pas non plus l’histoire qui nous éblouira dans ce jeu. Un scénario succinct, voire presque inutile au final. On rentre maintenant dans la meilleure partie du jeu : les énigmes. Qu’est qu’on se régale ! D’habitude en une heure, on prend le temps de s’amuser, mais là, c’est tout simplement une avalanche de choses à faire et toujours dans une originalité déconcertante.
Tout y passe, des maths, de la fouille, de l’observation, des épreuves d’agilité, de la communication et le tout dans une fluidité et une logique accessible très facilement. La difficulté provient de la quantité de choses à faire, à ordonner et à séquencer.
Il n’y a pas à dire, c’est là toute la force et le génie de cette licence : de l’énigme et des casse-tête à longueur d’heure… si bien qu’après une séance complète, ce sont 4 sourires béats qui se lisent sur nos visages. On en veut encore !
The Flight Back
Nous quittons donc à regret moviEscape avec toutefois une espèce de légèreté et de sentiment d’accomplissement. Non seulement nous avons repoussé nos limites, mais en plus nous finissons sur deux jeux que nous avons franchement adorés !
L’heure du retour et celle du bilan a également sonné. Nous prenons le temps du bus et du vol pour faire un premier bilan. Personnellement, j’aime bien ce moment : nous avons donné des notes à la sortie de chacun des escape games, nous remontons maintenant nos impressions à froid. Dernière étape à prévoir : une semaine plus tard, les potes me donnent le classement final de chacun.
Il ne me reste plus qu’à faire une moyenne et d’ordonner tout ça. Le plus dur reste à faire, rédiger 25 articles avec passion, tout en se rappelant de chacun des escape games… mais ça, c’est maintenant des chapitres que vous avez lus.
Il ne me reste qu’à reprendre le cours de nos escape games parisiens, la rédaction de ceux-ci et à l’heure où je couche enfin ces lignes, j’ai énormément de retard !
