Till Death Do Us Part
Par L'Orga
Nous nous rendons à l’auberge où Miss Brown a passé sa première nuit de noce et n’a jamais été revue par la suite. Aurez-vous le courage nécessaire pour enquêter sur ce qui s’est passé ce jour-là ?
Le lien manquant
Nous découvrons sous nos yeux émerveillés l’univers de The Missing Link. Un magasin de jeu, un espace de partage et enfin, une enseigne d’escape game. Je ne vois pas quel lien il peut manquer à cet enseigne, elle a tout ce qu’on peut rechercher.
Nous nous sommes tellement éloignés de la frontière française que la seule langue commune entre nous et notre game master sera l’anglais. Ce qui n’est pas spécialement un problème tant que le niveau reste scolaire.
Après assez peu d’explications, nous franchissons la porte d’une calèche nous menant à notre prochaine destination. C’est une bien sinistre et lugubre demeure qui nous attend à l’arrivée. À l’image de tout ce qui a pu s’y produire, a priori.
La lumière manquante
L’histoire est contée par le biais de petits films bien scénarisés et déclenchés à intervalles réguliers. Ce qui – dans la funeste ambiance dans laquelle nous avançons – nous offre régulièrement quelques instants de répit. L’angoisse est bien présente sans être trop pesante tout au long du jeu. On mixe donc ici une atmosphère constamment lourde avec quelques jumpscares bien pensés.
Comme tout escape game axé sur la peur, les énigmes sont adaptées pour être moins complexes que d’habitude. On y notera cependant l’abus de cadenas injustifiés mélangés à une absence de lumière suffisamment significative pour devenir plus qu’agaçant. Quelques autres points sont assez déroutants et n’aident pas à rendre le jeu fluide.
La larme manquante
En dehors de ces légers défauts épisodiques, l’histoire réussit à nous emporter et à rendre la fin émouvante. Nous ressortirons, fiers d’avoir trouvé l’origine de l’histoire et vaincu la malédiction.
Prochaine aventure : Dans la jungle, terrible jungle…
Au final, un escape game capable de nous faire adhérer à son horrible histoire et dont la conclusion arriverait presque à nous tirer une petite larme.