Un monstre dans le placard

Par L'Orga

C’est le week-end annuel du rassemblement familial dans la maison de grand-papi. Tout se passait bien, jusqu’à ce que vos neveux refusent d’aller se coucher à cause d’un soit disant « monstre ». Convaincu qu’il s’agit d’un mauvais rêve, vous prenez leur chambre pour le leur prouver. Mais cauchemar ou pas, vous vous retrouvez, à votre tour, piégés dans l’univers des monstres. Vous n’avez pas d’autre choix que d’affronter leur Big Boss. Pour avoir une chance lors de ce combat final, vous devez trouver et détruire les trois artefacts de vie du monstre. Mais ceux-ci sont protégés par des gardiens, dans des univers parallèles…

Un monstre de gentillesse

Comme le lapin d’Alice, on court dans tous les sens pour tenter de rattraper notre retard. En effet, à force de finir nos escape games pile à l’heure et d’attendre entre chaque session, le temps, lui, ne nous a pas attendu.

C’est essoufflés que nous entrons chez A Maze-In, pour y rencontrer notre game master dans des locaux bien vides au regard de l’heure tardive. Nous y rencontrons le premier monstre qui nous montre toutes ses dents avec un sourire interminable…

De notre hôtesse émane une gentillesse folle ; elle nous fait oublier notre retard et prend même le temps d’échanger un peu avec nous. C’est largement plus sereins que nous entrerons cette fois dans la chambre de nos neveux – improvisés – pour sombrer dans les bras de Morphée.

Un monstre implacable

Il y a bien quelque chose d’étrange dans cette chambre. Alors nous commençons notre enquête à travers la myriade de jouets qui titillent notre âme d’enfant. Alors on pointe du doigt la SuperNes,  on s’envoie des Pooples, on se sent nostalgique devant un poster d’Esteban, Zia et Tao. Bref tout est là pour nous renvoyer en enfance.

Les énigmes s’emboîtent facilement et coulent de source. On y trouvera même quelques pièges dans lesquels nous tombons allègrement mais tellement teintés d’humour que l’on sourit de nous être fait avoir. Les décors sont propres, on sait où on est, et chaque nouvelle pièce offre son lot de « oooooh » et de « aaaaaah ».

Bien que très peu sollicitée, notre game master ajoutera une touche supplémentaire d’humour dans cet univers qui en regorge déjà. Le combat contre le boss de fin est composé, encore une fois, de surprises pour un final toujours plus amusant.

Un monstre volant

Maintenant que nous avons vaincu ce monstre, nous pouvons enfin partir passer une bonne nuit. La décoration de la chambre est propice à une belle photo en étant entourés par nos doudous préférés.

Nous retrouverons notre game master plus tard durant notre séjour, mais cela sera une autre histoire. Il est temps pour nous de nous reposer pour affronter bien d’autres périples demain.

Prochaine aventure : La Casa de la porte rouge

Au final, un escape game qui, au delà de jouer avec nos peurs d’enfants, joue aussi avec notre fibre nostalgique. Nous vous encourageons donc à entrer dans ce placard et franchir la frontière entre réalité et fiction.