Le cœur sacré de Jehan de Dunois
Par Fragui
Remontez le temps en 1475, au moyen-âge des escape games historiques dans le château de Châteaudun ! Le bâtard d’Orléans, alias Jehan de Dunois, a laissé son cœur non pas à Jeanne d’Arc, sa compagne d’arme mais dans une urne. Nous devons la récupérer dans l’heure [-et-Loire].
C’est l’histoire d’un Jehan bon
Quand nos Potes veulent nous faire découvrir un de leur coup de cœur autour de chez eux, c’est avec plaisir qu’on se laisser guider par la visite !
Arrivés sur Châteaudun, c’est ni plus ni moins au château que nous nous rendons. Effectivement les sous-sols des lieux ont été investis par l’Agence Escape Time. Nous sommes accueillis comme des rois par le sympathique maître des lieux tout de steampunk-médiéval vêtu. Nous y noterons un bras métallique avec lumières incorporés qu’il porte à longueur de journée et qui est du plus bel effet.
Parmi les scénarios proposés par la licence en ces lieux, c’est la création locale que nous venons découvrir. Exceptionnellement l’Agent Alpha n’est pas au rendez-vous mais le voyage dans le temps est crucial pour sauver la situation.
Notre hôte nous conte que l’histoire du château est liée au compagnon d’arme de Jeanne d’Arc : le susnommé Jehan de Dunois. Vous prendrez bien soin de prononcer [Jean] comme il se doit et pas [Géhanne] ou autre. Sinon, il risquerait d’en avoir le cœur brisé et de s’en retourner dans sa tombe ce bâtard [de Louis 1er d’Orléans].
Il avait du cœur
Bon, c’est justement pour le cœur de Jehan que nous sommes là. En effet, le temps presse. Les lieux sont conformes à ce qu’on pourrait attendre d’un cachot médiéval : du sol au plafond en passant par les murs. Les énigmes sont dans le thème et amusantes à résoudre. Néanmoins, il reste compliqué d’intégrer correctement des énigmes dans un cachot, et pour ce coup-là : c’est encore un peu approximatif. Néanmoins, il y a quelques mécanismes bien trouvés et une attention toute particulière à éviter les anachronismes. C’est bien réussi dans la plupart des cas !
Pour chipoter un peu, on pourrait reprocher un peu la pénombre d’une partie du jeu. Elle sera parfois un peu handicapante. Et je reprocherai toujours à une licence de nous envoyer nous balader en mission sans nous fournir un peu de matériel high tech’ autre que nos yeux.
Dunoi’ à la lumière
C’est victorieux avec l’urne sous le bras que nous passons donc de l’ombre à la lumière !
Après un bref débriefing, notre game master nous ferra la visite guidée des locaux. La discussion continuera un moment, mais il n’est point de bonne compagnie qui ne se quitte. D’autres aventures attendent les uns et les autres !
Au final, c’est donc un escape game abordable pour un groupe de débutant voire une famille qui a envie d’un voyage. Il est immersif et profite d’un environnement original. Nous le recommandons et remercions nos amis qui nous l’ont fait découvrir !