Code 13
Par L'Orga
Le professeur Stein a été assassiné. Il était un chercheur renommé et son collègue, le Docteur D vous a contacté pour enquêter sur sa mort qui semble un peu étrange. En effet, le professeur était vraiment proche de découvrir un antidote à un virus qui menace l’humanité toute entière.
Le cœur lourd
Si vous avez lu notre précédant article, vous avez pu déceler une pointe d’amertume lors de notre précédant presqu’escape game. Nous retournons néanmoins chez LogIQrooms, mais à une autre adresse, le cœur un peu lourd. Nous ne sommes pas du genre à planter une licence au dernier moment, même si nous n’avons pas encore payé, mais vous pouvez me croire : on en avait grave envie vu les circonstances !
L’entrée se fait dans un sous sol, ce qui est assez fréquent là-bas. Le seul soucis est que ces sous-sols sont bâtis de pierres et généralement extrêmement poussiéreux. Celui-ci – autant l’accueil que l’escape game – en sera la parfaite démonstration et à ce qu’on peut voir, rien n’est fait pour lutter contre l’accumulation de poussière… Notre game master est un jeune homme dynamique. Ni de notre côté, ni du sien se sera abordée la mésaventure du précédent escape game annulé.
Le pitch est simple, meurtre, enquête, détective… tout y est, alors entrons vite.
Les poumons pris
Conformément à l’extérieur, l’escape est bien sous les pierre et tellement poussiéreux que nous n’avons même pas envie de toucher les objets. La fouille restera donc relativement succincte et cela nous en coûtera de précieuses minutes au final, car c’est un élément important de ce scénario.
Les énigmes sont relativement amusantes, mais nous nous retrouvons face à un pur code-cadenas. Il y a donc assez peu de surprise et les verrous sautent les uns après les autres. Nous trouvons cependant quelques originalités – sans réel lien avec le thème – au niveau des énigmes. À noter cependant quelques câbles apparent qui ne donnent pas envie d’aller dans le détail.
La réalisation est donc à proprement – ou plutôt à salement – parler bâclée voire inexistante. C’est sensé être un laboratoire et la paillasse n’est qu’un meuble de récupération, à côté de lui : un bureau classique et une table d’échec avec un seul fauteuil… (peut-être pour y jouer en solo).
Le cerveau lent
C’est donc après pas mal d’objets non trouvés dans cette unique pièce (c’est pas vraiment du spoil, ça se voit direct et c’est sans surprise), que nous finissons malgré tout par sortir dans les temps. Ce n’est pas vraiment prometteur comme deuxième entrée en matière en ce qui concerne la licence. Nous espérons à ce moment que notre sélection des escape game de Budapest ne sera pas à l’image de ces deux premières expériences.
Mais on sait d’expérience qu’il y en a des excellents, il ne nous reste plus qu’à les trouver.
Au final, un escape game qui gagnerait à être un peu plus nettoyé et une réalisation plus réfléchie – largement plus réfléchie et équipée donc – mais qui finalement dans l’état ne nous attire vraiment pas plus que ça.