Les derniers aventuriers du temple perdu
Par L'Orga
Les nazis sont sur le point de faire accomplir la prophétie de Tezcalipoca, le dieu démon. Vous avez été envoyés dans le Yucatàn pour les en empêcher, mais tout ne s’est pas passé comme vous le vouliez et ils vous ont capturé. Arriverez-vous à leur fausser compagnie et sceller à nouveau le miroir, avant que l’éclipse ne soit totale ?
XL ou XXL ?
On ne pouvait décemment pas partir sans avoir testé la dernière salle en date de Mission Exit. Celle-ci se décline en deux versions : 70 ou 100 minutes. Il est évident que nous allons tester celle en 100 minutes et de ce que nous en savons, vous feriez mieux d’en faire de même afin de profiter au mieux de l’aventure. Ce n’est qu’un conseil, mais il me semble particulièrement avisé.
Ici, vous n’entrerez pas dans un escape game classique ; vous allez vivre une aventure bien plus riche et dépaysante que vous pourriez l’avoir anticipée. Nous allons explorer un temple may…inc…azt…tolt…èque… ok… disons un temple précolombien ! Aucune idée, je vous l’accorde mais ça va envoyer du lourd. L’heure n’est plus aux hésitations, nous poussons la porte de la toute dernière création de l’enseigne : fins prêts à en prendre plein la vue.
Wouahhhh ou Oh purée !
L’entrée en matière ne fait pas rêver pour le côté temple et c’est bien normal : ça se mérite. L’histoire doit d’abord se mettre en place et quoi de mieux pour commencer, professeur Jones, qu’un campement nazi (à moins d’avoir été archi-perdu dans les références) ? Le temps de se détacher et de mettre à sac le camp ennemi, nous nous dirigeons par étapes vers notre objectif.
Le temple en impose. Bien que l’entrée soit assez discrète par nature nous n’avons aucun doute sur ce lieu ou chaque mouvement erroné peut causer notre perte. La réalisation est parfaite et immersive du sol au plafond. Comme à l’accoutumé, la salle est remplie d’Easter Eggs, qui, avouons le nous parlent tout particulièrement. Évidemment, la trilogie Indiana Jones est à l’honneur (le quatrième n’existant pas hein… on peut être d’accord là dessus), mais pas seulement : les mystérieuses cités d’or, les goonies [!], le seigneur des anneaux [!!], seul au monde [!!!] et sûrement d’autres que nous avons raté. À vous de venir les retrouver par vous-même !
Cet excès de clignements d’yeux nuit-il au jeu ? Je vous laisserai en juger. Cependant il est amusant de chercher à lister toutes ces références surtout qu’elles semblent taper pile sur notre génération. Pour la plupart, elles se mêlent concrètement à l’histoire soit par leur cohérence dans le lieu, soit pour ce qu’elles apportent en terme d’énigmes. Ces dernières deviennent de plus en plus passionnantes au fur et à mesure de notre avancée dans le jeu : jouant sur l’aspect magique qui caractérisent ces civilisations hispano-américaines et leur fascination pour les astres diurne et nocturne.
Début ou fin ?
À quelques secondes de la fin du monde programmée, nous réussissons l’ultime sacrifice afin de sauver la vie sur Terre. Sans pouvoir nous remettre de nos émotions et célébrer notre succès, nous devons à grand regrets quitter ce magnifique lieu. Ce faisant, sans Un cas de conscience, nous traînerons des pieds et retarderons l’échéance au maximum tant ce temple donne envie qu’on y reste encore et encore. Nous aurons l’occasion d’immortaliser ce moment, autant dans nos souvenirs que dans notre phoTo(l)thèque !
Il temps maintenant temps de remercier nos hôtes et de quitter Mission Exit, de dire au revoir Au(l) mec et son équipe fantastique avant de retourner à nos vacances occitanes et peut-être aller se prendre une Paztèque… (ok, elle était Moche celle-là, c’était un Naz cas de jeu de mot).
Prochain voyage : Nos rugissements à Lyon
Au final, il s’agit là d’une aventure qui porte remarquablement bien son nom, un voyage qui transporte au cœur d’un temple qui ne cherche qu’à vous révéler ses secrets. La version cent minutes est largement recommandée sinon vous passeriez à côté d’énigmes ou d’animation qui valent largement le temps consacré. Tailleurs et talons hauts s’abstenir.