2408 – La chambre des jumeaux maléfiques
Par L'Orga
Les terribles évènements de la chambre 1408 n’avaient qu’une seule et même origine : l’inquiétante Myléna Fallay ! Osez pénétrer dans sa maison d’enfance et découvrez l’histoire du massacre familial ainsi que la terrible légende de ses jumeaux maléfiques ! Et si tout ne faisait que commencer ?
Les deux derniers
Nous profitons d’une très courte pause déjeuner qui nous sert principalement à débriefer et à préparer nos esprits à ce qui nous attends par la suite. Alors, la suite est toujours chez The Hostel avec en premier : les jumeaux maléfiques suivis de près par le marionnettiste. Les deux chambres sont assez horrifiques selon le trouillomètre de l’enseigne.
Même jeu, même punition, devant l’enseigne nous sommes sommés de rentrer pour ensuite être accueillis par l’émanation presque translucide de notre nouvelle game master. Cette dernière appelle notre chambre pour confirmer sa disponibilité, puis nous guide « aimablement » à travers les décors toujours aussi somptueux de l’hôtel.
Les deux groupes
Tout comme pour la chambre du présentateur – mais pour bien des raisons bien plus macabres – nous nous retrouvons séparés en deux groupes ; et quelle ne fut pas notre malchance d’avoir regroupé les peureux d’un côté et les courageux de l’autre. Après avoir repris nos esprits, nous découvrons que la chambre dans laquelle nous tentons d’évoluer à été abandonnés il y a bien longtemps.
Les murs racontent à eux seuls une histoire : l’affrontement entre la lumière et les ténèbres ! Quelque chose de malsain s’est passé ici et nous allons vite en apprendre plus sur ces événements. L’appartement est crédible du début à la fin avec des décors hideusement travaillés. L’ambiance sonore, une fois encore, est assez irrégulière. Aux moments pivots, le bruit environnant est poussé à son maximum, franchissant ainsi la limite entre le son d’ambiance et le son dérangeant : mais peut être était-ce le but recherché.
Les deux -cent- décibels
Les énigmes – comme dans tout escape game d’horreur – sont assez facilement résolues, l’expérience ne se jouant pas sur ce point. Ouvrir la porte suivante, sursauter, chercher dans le glauque de l’histoire racontée, sursauter et ainsi de suite. Néanmoins, l’enseigne fait fort – encore une fois – sur la narration. L’histoire des jumeaux transparaît à travers notre visite de la chambre. On en arriverai presque à les plaindre.
Après un final (trop) fort en son et lumière, nous nous arrivons enfin à comprendre ce lieu et à avoir enfin l’opportunité de prendre nos jambes à notre cou. Contrairement aux autres chambres, j’ai plus eu l’impression d’être spectateur qu’acteur ayant peu la possibilité d’interagir sur le destin des jumeaux.
Les deux jumeaux
À peine sortis, nous sommes arrêtés par le majordome, prenant l’un(e) de nous au hasard et s’échappant au travers de l’obscurité de l’hôtel. L’aventure continue…
Prochaine aventure : Puppet Master
Au final, si le psychopathe offrait une version gore de sa chambre, nous sommes revenus sur une version plus sobre avec les jumeaux maléfiques, plus hantée mais pas moins effrayante pour autant. Le binôme nous propose de découvrir, à travers une narration sordide les « joies » de la possession démoniaque.