Bella Ciao

Par L'Orga

Enfermez-vous dans la Monnaie royale d’Espagne et essayez de surpasser le cerveau d’un criminel. Une planification parfaite, des preneurs d’otages, des armes, des combinaisons, des masques, des millions d’euros : cela ne vous rappelle rien ? Mais cette fois, seulement 60 minutes pour s’échapper.

Étape 1 : le plan

Dans un marathon d’escape games, c’est toujours une course contre la montre que d’essayer de rattraper un retard sans pour autant mettre en difficulté les enseignes ou pénaliser les autres joueurs. Notre course a commencé il y a seulement quelques heures, mais nous ne parvenons pas encore à rattraper le temps perdu et nous nous confondons en excuses.

Une fois encore, l’enseigne accepte de patienter un peu pour nous permettre de jouer. L’accueil sera néanmoins plus expéditif et c’est tant mieux, on gagne ainsi quelques précieuses minutes…

Comme son nom l’indique, le sujet de cet escape game est bien « La Casa De Papel ». À dire vrai, je commence à saturer d’escape games sur ce sujet, surtout depuis l’échec cuisant de celui de la monnaie de Paris.

Étape 2 : le braquage

Aussi austère soit elle, la première salle rappelle sans équivoque possible le grenier du manoir dans lequel El professor et ses acolytes ont été formés. Et tout au long de l’escape game, le lien entre la narration et la réalisation des salles est respectée. À ce titre cela rend totalement crédible l’immersion dans la série et peut-être même de la meilleure façon possible.

Néanmoins, le problème majeur, et de taille, tourne autour des énigmes. Soient elles utilisent grossièrement les noms des personnages, soit elles sont tellement bateau qu’un escape game sur le Titanic aurait fait pléonasme. Alors on s’ennuie ferme à bord de ce braquage.

Étape 3 : la fuite

Nous tirerons le triste constat qu’il s’agit d’une très belle salle mais sans le petit truc en plus pour y maintenir notre intérêt. Jusqu’à l’énigme finale qui fera flop tant elle est incompréhensible sur le thème ou la narration de l’histoire, en plus d’être boiteuse.

Toujours quelque peu en retard sur notre planning, nous tirerons notre révérence rapidement afin de tenter de combler notre retard de la journée.

Prochaine aventure : Notre fin a sonné

Au final, un escape game qui n’a rien à envier à ses homologues en terme de réalisation ou de finition. Il reprend bien les bases de la série et ne trompe personne sur le thème. Le problème pour devenir un incontournable est d’y intégrer de bien meilleurs énigmes pour éveiller l’appétit des joueurs.