La tour du Dr Ox

Par L'Orga

Aidez les habitants du village de Quikendown à empêcher le Dr OX de mettre en œuvre son funeste projet. Vous voilà au pied de la tour monumentale, à vous de jouer !

Au sommet de la tour

Toujours accaparés à faire bondir notre score au billard hollandais (20 à battre quand même), nous apercevons notre game master qui nous réclame séance tenante. Notre mission, toujours racontée par ce casque audio assez impersonnel, nous propose ni plus ni moins de sauver le monde. En effet, le Docteur Ox a inventé un virus mortel dont il nous faut récupérer l’antidote avant qu’il ne le lâche sur le monde.

L’accès au laboratoire du Dr, se fait par un ascenseur légèrement capricieux mais manquant d’un peu de mouvement (on s’habitue décidément trop aux escape games montés sur vérins). Bien arrivés au 10e étage il est maintenant temps pour nous de fouiller le laboratoire.

Cherchant la parade-Ox

Au fur et à mesure du jeu, l’ambiance et les décors sombrent vers le morbide, le glauque… jusqu’à la fin pour laquelle la charte graphique change totalement. Ce nouveau lieu ainsi dévoilé propose une salle somptueuse et agréable. On a du mal à comprendre le fil conducteur entre les salles, la logique derrière. Cette dernière salle peut proposer de superbes énigmes, sûrement très agréables à jouer mais on y reste tellement peu de temps dedans qu’on fini frustrés.

Les énigmes suivent un peu ce même schéma, intéressantes et fluides au début, s’assombrissent et perdent de leur cohérence. Alors on essaie des trucs sans trop de convictions sur la marche à suivre, des fois avec succès, des fois non… Et pourtant, il y en a une bonne quantité à réaliser et le chrono file. Au moment d’entrer dans la fameuse dernière pièce, on se dit qu’on n’aura jamais assez de temps pour tout faire, mais il n’en est rien, il n’y a rien à faire ou presque dans une pièce pourtant si belle…

À quelques minutes près, nous aurions pu croiser le Docteur Ox qui remontait dans sa tour d’ivoire. Fort heureusement pour nous, il n’en sera rien et nous pouvons sortir sereinement avec l’antivirus et sauver, une fois encore, le monde de la folie des expériences laborantines.

Au pied de la tour

Le constat est étrange sur cette salle, elle propose une n-ième version d’un virus mortel dans une salle très classique et sombre puis, twist considérable, on arrive sur un lieu presque futuriste avec une I.A. de dingue dont on ne profite finalement pas. Ceci étant, il s’agit de la première création de l’enseigne et quand on voit le bond fait avec Yupanki, cela augure du bon pour leur toute dernière création.

Prochaine aventure : fêtons la mort !

Au final, l’expérience est décousue, l’approche est un peu rudimentaire mais tout est justifié par l’âge de la salle et le fait qu’il s’agisse d’une première création. Cette salle peut être réservée aux personnes voulant une première expérience dans un univers assez sombre.