L’appartement 1B
Par L'Orga
Un matin, le rédacteur en chef du Titi Parisien, reçoit une lettre d’une mère de famille éplorée ayant perdu son fils. Elle indique que l’inspecteur Jacques Dubon de la section de recherche parisienne s’est saisi de l’affaire. Mais elle n’a plus de nouvelles depuis plusieurs mois et n’arrive pas à joindre Monsieur Dubon. Votre mission est simple : vous rendre au dernier lieu connu de l’enquête, le 1B de l’avenue d’Italie à Paris pour mener l’enquête. Selon les sources de la mairie, il appartiendrait à une vieille dame, Madame Bonniface Lessor… Quel nom étrange !
Toc Toc Toc, qui est là ?
Quoi ? Comment ? Une nouvelle salle vient d’ouvrir chez Taktic ? Le temps de rassembler un groupe de potes et nous voilà embarqués dans l’histoire de l’appartement 1B.
Plus les salles s’ouvrent chez Taktic, plus le hall de briefing devient petit et bruyant. Heureusement pour nous, on est vite pris en charge et embarqués dans les sous-sol de l’enseigne pour y découvrir la porte scellée de l’appartement en question.
C’est donc devant cette porte que nous nous retrouvons coincés et c’est donc à nous de trouver un moyen d’entrer dans cet appartement. Tout le long du jeu, l’appartement et ses dépendances sont très crédibles. La lumière est tamisée et pourtant on avance sans trop de difficulté dans les lieux. Le rendu global est donc efficace.
Lapa. Lapa qui ? Lapa Rtemen-unbé
Le mélange entre énigmes et frayeur est remarquablement équilibré. Habituellement les escape games sur la peur ont des énigmes assez simples afin de laisser la part belle aux émotions et à la peur. Dans notre cas, on parle de petits jump scares, simples, réguliers, mais terriblement efficaces.
D’un autre côté, les énigmes sont assez conséquentes et nécessitent souvent de rassembler nos esprits pour pouvoir avancer. Malheureusement, elles sont également inégales en terme de qualité. La fin est extrêmement dommage autant en terme de conception que de réalisation. On ressort avec cette dernière énigme en tête en en oubliant presque l’heure qu’on vient de vivre et c’est vraiment dommage.
Le mastering a été efficace, cependant la façon d’afficher les messages est légèrement dérangeante et sort un peu le joueur de l’expérience. Enfin, dernier avis : il y a un peu trop de choses à lire pour se plonger dans l’histoire. Donc entre la peur, les énigmes et la lecture, il y a 3 éléments qui ne se marient pas forcément bien.
Next time : en route vers l’Atlantide !
Rien de particulier sur le briefing de sortie. Nous avons pu faire notre photo finish et l’enseigne, un peu de promotion sur la prochaine salle qui a ouvert ses portes depuis : la porte du monde oublié.
Au final, en proposant les portes de cet appartement, Taktic entre dans la cour des escape games parisiens de frayeur. Entre jump scares bien cadencés et storytelling intéressant se glissent parfois quelques légères erreurs de conception. Mais en général, on ressort en ayant sursauté, crié et bien réfléchit !